photo © Patricia Faure
Pour rappeler les racines chrétiennes de la France et de l’Europe,
Une église à soutenir, pour des travaux, à
Entremont (74) https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/chapelle-de-la-visitation-a-entremont
Né en 316 en Pannonie (actuelle Hongrie) d’un père officier romain, Martin devint soldat à 15 ans, selon la loi romaine.
Muté en Gaule, il rencontre à Amiens un mendiant mort de froid. Il lui donne la moitié de son manteau, l’autre partie est la propriété de Rome. La nuit suivante, il voit en songe le Christ revêtu de la moitié du vêtement donné au pauvre. Martin est alors baptisé et il quitte l’armée.
Il rejoint l’Evêque Hilaire à Poitiers et fonde avec lui à Ligugué (Vienne) le 1er monastère Gaulois. Il fonde aussi le monastère de Marmoutier, près de Tours. Il parcourt les campagnes pour convertir et soigner les paysans.
Il meurt à Candes (Indre et Loire) en 397.
Une grande basilique sera édifiée à Tours moins d’un siècle plus tard (entre 460 et 480) pour célébrer le culte de ce saint. En France, près de 500 communes portent son nom.
Nous nous étions inquiétés de la disparition de la Croix d’Ambilly
Nous avions donc écrit au maire, Monsieur Mathelier qui nous avait entièrement rassurés en nous informant que la croix allait être restaurée et replacée dès que possible. Nous avons eu le plaisir de constater que, aussitôt dit, presque aussitôt fait.
photo © Patricia Faure
C’est un élément du patrimoine historique de la commune que l’on connaît par le nom d’un carrefour.
Au XVIème siècle, le protestantisme se développe aux portes de la Savoie Catholique.
Pour mémoire, Guillaume Farel prêche à Genève en 1532, il est chassé par les paysans restés attachés au culte des saints mais il y revient sous la pression de Berne, Calvin y est appelé en 1541. Depuis 1522, l’évêque de Genève est en résidence à Annecy et en 1535, la messe catholique est interdite à Genève.
En 1597, l’évêque est Claude de Granier. Il a pour neveu Saint-François de Sales qui deviendra évêque en 1602. Ce dernier préside à Ambilly l’Oraison des Quarante heures et la procession qui suit ; il plantera à cet endroit une croix en bois. Elle sera remplacée par l’actuelle croix de granit datée de 1873 .
Mathurin est né à Larchant, près de Fontainebleau dans le Gâtinais.
Il devient prêtre à 20 ans et convertit son entourage. Il baptise dans la fontaine de Larchant l’empereur romain Constance 1er, père de Constantin le Grand. Il était réputé guérir les maladies mentales, il est appelé à Rome pour soigner la fille de l’empereur Maximien.
Il y reste et il se met au service des chrétiens persécutés. Il y mourra.
Saint très populaire au Moyen Âge., il est l’objet de nombreux pèlerinages.
13 nov St Mitre (✝304), Martyr à Aix en Provence ;
St Brice (✝444), Évêque de Tours ;
St Damascène (✝1681), Martyr à Constantinople ...Lire en page d'accueil
12 nov
St Christian (✝1003), Martyr ;
St Josaphat (✝1623), Évêque et martyr
11 nov
St Martin de Tours (✝397) .
10 nov
St Léon le Grand, (✝461), 45ème Pape
9 nov
St Théodore (✝v.304), soldat, martyr à Euchaïta, Asie Mineure ;
St Mathurin (✝4ème S.) prêtre vénéré en Gâtinais
8 nov
St Geoffroy (✝1115), Évêque d’Amiens
7 nov
Ste Karine, (4ème S.), martyre à Ankara ;
St Amaranthe (3ème S.), martyr dans le Tarn ;
St Ernest (✝1148), Abbé de Zwielfalten (croisade)
6 nov
St Léonard de Noblat (6ème S.), Ermite en Limousin.
5 nov
Ste Elisabeth (1er S.), mère de St Jean-Baptiste ;
Ste Bertille (✝v. 705), Moniale à Jouarre puis Abbesse de Chelles ;
Sainte Sylvie, mère de Saint Grégoire le Grand (✝ v. 590)
4 nov
St Charles Boromée (✝1584), Archevêque de Milan ;
Notre-Dame de Guadalupe d’Estramadure
3 nov
Ste Alpais (✝1211), recluse à Cudot au pays de Sens, Patronne des cosmonautes
St Hubert (✝727), Évêque de Tongres-Maastricht-Liège
2 nov
Fête des défunts ;
Ste Wénefride ou Winifrède (7ème S.), Vierge dans le Pays de Galles
1er nov
St Omer (✝667), Évêque de Thérouanne, en Flandre;
La Toussaint, fête de tous les saints.
Ernest est né à Steisslingen d’une famille noble.
Il fut moine, puis abbé de l’abbaye bénédictine de Zwielfalten de 1141 à 1146. Il démissionna pour participer à la 2ème croisade : le roi germanique Conrad III ainsi que de nombreux nobles et hommes d’Église avaient répondu à l’appel de Saint Bernard. Après avoir subi de nombreuses embuscades par les turcs, il fut capturé et amené à la Mecque avec 40 autres prisonniers chrétiens choisis pour leur jeunesse et leur beauté. Présenté au roi de Perse, il refuse d’abjurer sa foi chrétienne et fut donc sacrifié.
Né dans une famille d’officiers de la cour de Clovis, il est autorisé à visiter les prisonniers. Il a aussi le privilège de les faire libérer.
On lui propose de hautes charges qu’il refuse. Il décide de quitter la cour pour suivre le Christ. Il installe son ermitage près du tombeau de Saint Martial dans la forêt de Pauvain (Limoges)
Lors de l’accouchement difficile de la reine d’Aquitaine, Léonard intercède auprès de Dieu et sauve la vie de la mère et de l’enfant. Le seul présent qu’il acceptera du roi est un bois où il édifiera un oratoire en l’honneur de la Vierge Marie et de Saint Rémi. Son culte se répand. Son tombeau devient un lieu de pèlerinage. La ville de St Léonard de Noblat se développe dans la forêt de Pauvain dès le XIème S. Elle est sur la route de Saint-Jacques de Compostelle et au XIIème, une collégiale et un hôpital y verront le jour.
St Léonard est le patron de tous les captifs et de toutes les oppressions.
Il est le protecteur des mères sur le point d’accoucher.
Entre autres personnalités, Anne d’Autriche s’est déplacée à St Léonard de Noblat pour remercier le saint de la naissance de Louis XIV.
Noble galloise, fille d’un conseiller du roi, elle se consacre dès l’enfance à sa foi chrétienne. Elle est très tôt, déjà considérée comme une religieuse d’exception. Alors qu’elle se réfugie dans une église pour se protéger d’une agression sexuelle, son poursuivant la tue. Là où elle meurt, jaillit une source qui existe toujours à Holly-Well dans le pays de Galles (Treffynonn). Cette eau qui coule en quantité est toujours aujourd’hui d’une grande pureté. Cet endroit est un lieu de pèlerinage, parmi les plus importants du Royaume-Uni, pour cette sainte très révérée au pays de Galles.
Toussaint Fête en l’honneur de tous les saints connus et inconnus. Sa célébration commence la veille au moment des Vêpres et se termine le soir du premier novembre. Les Béatitudes sont lues au cours de la messe c’est-à-dire le texte biblique qui désigne comme saint ceux et celles qui choisissent la voie christique.
Le 2 novembre est célébrée la fête de tous les morts.
Quentin est né à Rome. Il est le cinquième d’une famille patricienne. Il est chrétien et part en Gaule, à Amiens pour évangéliser. Il est arrêté une première fois par les romains mais réussit à s’échapper dans une ville qui deviendra Saint Quentin. (Ses reliques se trouvent dans la basilique) Il recommence alors à prêcher et cette fois, il est torturé pour lui faire abjurer sa foi et ensuite mis à mort. Son corps sera jeté dans la Somme. C’est dans un rêve que Eusébie, venue de Rome reçoit la mission de retrouver sa dépouille, près de 60 ans après. Sa foi le guide et il retrouve le corps de Quentin intact. Il sera enterré à l’emplacement actuel de la basilique de Saint Quentin. Son culte est très ancien, très important au Moyen-âge, particulièrement dans le Nord de la France.
Hélène d’Anjou est née dans le Val de Loire. Elle est issue de la famille du roi de Sicile, Charles d’Anjou. Elle est mariée au roi de Serbie Uros premier vers 1245-1250. Catholique, elle adopte la foi orthodoxe. Tout au long de sa vie elle fait le bien autour d’elle et à son peuple et cela d’autant plus lorsque son mari abdiqua pour devenir moine sous le nom de Siméon. Elle protégeait les orphelins, instruisait les jeunes filles. Elle fonde notamment une école pour filles de familles pauvres. Elle fait bâtir 5 monastères dont un orthodoxe et un refuge pour les miséreux. Elle menait, elle- même, une vie simple. Vers 1300, à la fin de sa vie, la reine prit l'habit au monastère de Saint Nikola. Elle fut inhumée au monastère de Cradac, qu’elle avait fondé. L'archevêque Danilo II, son biographe, la décrit comme une femme « lucide, très pieuse, bienveillante et à la vie exemplaire ». Deux de ses fils furent canonisés : saint Dragoutine et saint Miloutine.
Elle a été canonisée par l'Église orthodoxe et elle est fêtée 30 octobre. Elle jouit encore aujourd'hui d’une grande popularité, en Serbie.
Né dans les environs de Barcelone, il entre dans la Compagnie de Jésus en 1899. Il prononce ses vœux définitifs en 1901. Il exerce son ministère à Valence, essentiellement auprès des pauvres. Après la dissolution de la Compagnie, il continue son sacerdoce, malgré les dangers encourus. Il est arrêté trois fois et relâché par des soldats qu’il avait aidés autrefois. Il est assassiné en octobre 1936 en pleine guerre civile en Espagne, victime des persécutions contre les catholiques. Il est béatifié en mars 2001 par Jean Paul Deux avec 233 autres martyrs espagnols.
Simon le Zélote (plein de zèle en hébreu), est originaire de Cana.
Jude est le frère de Jacques le Mineur et cousin du Christ. Il est souvent nommé Lebbée ou Thaddée (homme de cœur, courageux et tendre). Il est agriculteur.
Après la Pentecôte, ils partent évangéliser la Palestine. Ensuite, Simon ira en Egypte, en Perse et il rejoindra Jude en Mésopotamie. De son côté, Jude, après la Samarie et Idumée (au Sud des Monts de Judée), ira en Arabie et en Syrie. Il prêchera ensuite entre le Tigre et l’Euphrate. Il y sera martyrisé avec Simon, ayant refusé de rendre un culte à la Déesse Diane en reniant le Christ.
Après avoir été ensevelis à Babylone, leurs corps furent portés à Rome au VIIème Siècle, au moment où les mahométans envahissent la Perse. Le Pape Léon XIII les offrit à Charlemagne après l’avoir sacré empereur, en reconnaissance de son aide pour le Saint-Siège. Charlemagne les donna, avec d’autres reliques, à la Basilique Saint Sernin de Toulouse. On invoque aujourd’hui Saint Jude en cas de causes désespérées.
Après St Georges, il est le plus célèbre martyr militaire d’Orient. Il vécut à Thessalonique sous le règne de Dioclétien et Maximien.
St Dimitrios nait dans une famille noble de Macédoine. Il avait été nommé général des armées de Thessalie et proconsul de Grèce. Il n’avait de cesse d’enseigner et d’interpréter la parole de Dieu. Admiré pour sa sagesse et sa bonté, il a converti un grand nombre de païens malgré la persécution des chrétiens.
L’empereur Maximien l’ayant soupçonné d’user de sortilège contre l’un de ses gladiateurs mort lors d’un combat, il le fit exécuter.
Après sa mort, un liquide parfumé qui avait la propriété de guérir coulait de son corps.
St Dimitrios a protégé à maintes reprises la ville de Thessalonique. Il l’a sauvée des épidémies et des famines et ses miracles furent nombreux.
lIs sont parmi les Chrétiens, qui, venant de Rome, ont évangélisé la Gaule.
Ils s’installent à Soissons comme cordonniers. Les chaussures qu’ils fabriquent sont gratuites pour les pauvres.
L’Empereur Maximin leur demande d’abjurer leur foi, ce qu’ils refusent.
Ils sont décapités en 285.
De nombreuses églises leur sont dédiées. Plusieurs communes portent leur nom.
St Jean de Capistran est né à Capestrano, dans les Abruzzes. Il sera gouverneur de Pérouse. Après de multiples épreuves, il donne sa fortune aux pauvres et entre chez les franciscains. Il a prêché dans toute l’Europe. Il mènera la croisade contre les turcs qui menacent la chrétienté. Il meurt après la victoire contre les armées ottomanes en 1456.
Il a été canonisé en 1690.
Selon St Jérôme, St Hilarion le Grand est né en Palestine en 291, dans un village proche de Gaza (Thabatha)
Ses parents païens l’envoient faire ses humanités à Alexandrie, en Egypte. A 15 ans, il se convertit au christianisme et prend St Antoine comme modèle. Les foules qui venaient visiter Antoine pour recevoir sa bénédiction dérangeaient Hilarion dans sa prière. Antoine envoie alors le jeune garçon dans le désert, dans la région de Gaza. Il y guérit les malades qui viennent à lui et exorcise.
Comme son maître St Antoine, il subit de nombreuses tentations mais triomphe de toutes.
Pour échapper à la persécution de Julien l’Apostat (360-363) qui avait fait détruire son monastère, il trouve refuge en Lybie, puis il part en Sicile, où, à plus de 70 ans, il pense trouver la solitude. C’est sans compter sur son amour des hommes : il guérit à nouveau, exorcise les hommes et les animaux et attire ainsi les foules. Il part alors en Dalmatie, où il convertit les habitants au christianisme. Il termine sa vie à Chypre. Il y meurt vers 372.
Hilarion a introduit la vie érémitique en Palestine et en Syrie où il a fondé plusieurs monastères.
31 oct
St Quentin (3ème S.), Martyr dans le Vermandois
30 oct
St Lucain, Martyr (Ve siècle) ;
Bx Jean-Michel Langevin prêtre et martyr (✝ 1793) ;
Ste Hélène d’Anjou (✝1276), Reine de Serbie..Lire en page d'accueil
29 oct
St Narcisse (✝212), Évêque de Jérusalem;
St Félicien (3ème S.), Martyr à Carthage ;
BxNarcisse Basté (✝ 1936).
28 oct
Sts Simon et Jude (1er S.), Apôtres
27 oct
Stes Capitoline et Erothéide (✝304), Martyres de Cappadoce
26 oct
St Démétrios (4ème S.), Martyr en Dalmatie
25 oct
St Chély (✝540), Hilaire de Mende, Évêque ;
St Crépin et Crépinien Martyrs à Soissons (✝ 285)
24 oct
St Florentin (7ème S.), Moine
23 oct
St Théodorit (✝362), Prêtre et martyr à Antioche ; St Jean de Capistran (✝1456), Frère Mineur
22 oct
Ste Salomé la Myrophore, (1er S.), épouse de Zébédée et Mère des apôtres Jacques et Jean
21 oct
Ste Ursule et ses compagnes (4ème S.) martyres à Cologne ;
St Hilarion (✝372), Abbé à Gaza
20 oct
Ste Adeline (✝1125) Abbesse à Mortain (Normandie) ;
St Vital
(✝730) Évêque de Salzburg
19 oct
Dédicace de la Cathédrale de Reims (✝1211) ;
Ste Laure (✝864) Martyre à Cordoue
18 oct
St Luc (1er S.) Évangéliste
17 oct
Ste Marguerite-Marie Alacoque (✝1690)
16 oct
Ste Hedwige (✝1243), Duchesse de Silésie
15 oct
Ste Thérèse d’Avila (✝1582), Réformatrice du Carmel et Docteur de l’Église
14 oct
St Calixte 1er, Pape de 217 à 222 (✝880)
13 oct
St Edouard (✝1066), Roi d’Angleterre, confesseur ;
St Géraud d’Aurillac, fondateur de l'abbaye d'Aurillac (✝ 909)
12 oct
Le Bon Larron ;
Ste Herlinde et Relinde (8ème S.), Abbesses bénédictines.
11 oct
Ste Ethelburge (7ème S.) ;
Ste Bertille de Maroeuil (✝687)
10 oct
St Daniel et ses compagnons (✝1227), Frères Mineurs Martyrs au Maroc
9 oct
St Denis et ses compagnons (3er S.), Martyrs à Paris, Patron de Paris et de la Seine-St Denis
8 oct
Ste Pélagie la Pénitente (✝302), Martyre à Antioche (Province romaine de Syrie) ;
7 oct
Notre-Dame du Rosaire ;
Ste Justine (1er S.), Martyre
6 oct
Transfiguration du Seigneur 1erS ;
St Bruno (✝1101) Fondateur des Chartreux
5 oct
St Memmie (3ème S.), Évêque de Chalons en Champagne;
Ste Nonna (✝374) Naziance (Cappadoce) ;
St Thierry (✝862), Évêque d’Arras et Cambrai
4 oct
St François d’Assise (✝1226), Fondateur de l’ordre des Frères Mineurs
3 oct
St Denys l’aéropagite (1er S.), Evêque d’Athènes ;
Ste Menne (4ème S.), ermite en Champagne et en Lorraine; (St Denys l’aéropagite converti par St Paul) ;
St Gérard de Brogne (✝959), Fondateur de l’Abbaye de Brogne (Belgique)
2 oct
St Alphonse-Marie de Liguori ;
Sts Anges gardiens
1er oct
Ste Thérèse de l’Enfant Jésus (✝1897), Thérèse de Lisieux, Docteur de l’Église..
Sainte Laure est l’une des 48 martyrs de Cordoue.
Née dans une famille noble de Cordoue, elle devint veuve après six ans de mariage. Retirée au monastère de Cuteclara, elle en fut l’Abbesse durant neuf ans. Elle fut torturée par les Sarrazins pour avoir refusé de renier sa foi : après l’avoir longuement frappée, le bourreau la plongea dans une chaudière de poix bouillante. Pendant les trois heures que dura son supplice, elle loua Dieu.
Elle est très vénérée en Espagne
Sainte Nathalie de Cordoue est l'une des autres martyrs fêtée ce jour.
Elle est née le 28 mars 1515 dans une famille noble d'Avila en Castille. Élevée dans la foi chrétienne, elle est attirée par la vie religieuse. A l'âge de douze ans, elle perd sa mère et demande à la Vierge Marie de lui servir de mère. Puis peu à peu elle devient une adolescente préoccupée d’élégance et de mondanités. Puis nouveau revirement, elle entre à 20 ans au Carmel. Elle prend conscience alors que les pratiques religieuses de cet Ordre se sont dégradées et elle va entreprendre de le réformer en revenant à la Règle première qui tourne autour de la Pauvreté, de l’humilité et de l’obéissance. Elle fondera tout au long de sa vie de nombreux couvents en Espagne. Sous son influence, d’autres naitront dans le monde. Au sommet de sa vie mystique, Thérèse vit l'expérience mystique rare de la transverbération. Elle a laissé de précieux écrits où elle insiste sur la prière et sur l’humanité de Jésus. Elle meurt en octobre 1582. Elle est canonisée en 1622 et faite docteur de l’église en 1970. Son corps a été exhumé plusieurs fois et est resté incorrompu. Elle repose aujourd’hui dans le couvent d’Alba de Tormès
Herlinde et Relinde sont les filles d’un noble franc : Adélard. Il est chrétien et pour leur éducation il les envoie chez les moniales bénédictines de Valenciennes. En 730 les parents des deux sœurs fondent à Aldeneik une abbaye bénédictine pour leurs filles. Herlinde en sera la première abbesse, consacrée par saint Willibrord, evêque d’Utrecht, et le reste jusqu’à sa mort (753?). Sa sœur Relinde est alors nommée par saint Boniface de Mayence (administrateur du diocèse d’Utrecht) pour lui succéder. Elles sont généralement représentée ensemble entourées de moniales. Elles laissent une correspondance avec les saints Willibrord et Boniface. Elles sont fêtées le 12 octobre.
Elle est issue d’une famille noble de la région de Soissons. Elle se marie mais continue sa vie de prière et son service auprès des pauvres. Devenue veuve, elle donne sa fortune aux indigents et à l’église, ne gardant pour elle qu’une petite maison à Maroeuil, dans le diocèse d'Arras où elle se retire. Elle y vit dans la solitude, la prière, jusqu'à sa mort en 687. L’histoire de la commune ou elle s’est éteinte est étroitement mêlée à la sienne. Elle y fit construire une église dédiée à Saint Amand.
Ses reliques sont l’objet d’un culte en raison des nombreux miracles qui eurent lieu près de sa tombe. On la célèbre le 11 octobre.
Envoyés par Saint François d’Assise, de nombreux Frères Mineurs sont martyrisés au Maroc en 1219. Six franciscains partent alors de Toscane vers l’Espagne où ils rejoignent Frère Daniel, ministre provincial de Calabre. Le 20 septembre 1227, ils débarquent à Ceuta, au Maroc. Ils vivent quelques jours dans le faubourg chrétien auprès des marchands italiens, espagnols et portugais.
Le vendredi, ils prêchent aux Chrétiens.
Le samedi, Frère Daniel lave les pieds de ses compagnons comme l’avait fait le Christ la veille de sa Passion.
Le dimanche, ils entrent dans la ville en habit religieux et portant le Crucifix. Ils prêchent sur la place publique. Ils sont arrêtés et emprisonnés.
Ils refusent de renoncer à leur foi chrétienne. Le dimanche suivant ils seront décapités.
Le Pape Léon X approuve leur culte en 1516..
Selon Grégoire de Tours, St Denis, 1er évêque de Paris, est envoyé en Gaule par le pape : après Arles, c’est à Paris (Lutèce) qu’il prêche l’amour de la Vierge Marie. Les conversions sont nombreuses, l’empereur romain Valérien ordonne sa mise à mort ainsi que celle de ses compagnons Rustique et Eleuthère. Ils furent décapités sur le Mont des martyrs, actuel Montmartre.
Il est dit que St Denis se leva, prit sa tête dans ses mains et chemina ainsi jusqu’à St Denis où se trouve son tombeau.
St Denis est Patron de Paris et de la Seine-St Denis.
St Denis, en plus de la ville éponyme, a donné son nom à un département.
St Denis est aussi une basilique célèbre dans le monde entier en tant que nécropole royale, par exemple Charles Martel qui arrêta les arabes à Poitiers en 732 y est enterré.
Fête instituée par St Pie V en commémoration de la victoire de Lépante sur les turcs en 1571. Elle est alors nommée Notre-Dame de la Victoire ; en 1592, le Pape Grégoire XIII l’appelle Notre-Dame du Rosaire. C’est sous ce vocable que la Vierge Marie s’est présentée à St Dominique au XIIIème siècle et qu’elle est apparue aux trois bergers de Fatima en 1917.
Le mot Rosaire (l’objet est le chapelet) vient de Rosarium qui désigne la couronne de roses dont est couronnée la Vierge sur les images. La prière du Rosaire consiste à dire trois chapelets d’oraisons à la Vierge et à Dieu, Pour Jean-Paul II, c’est « une prière aimée des Saints » et « reste même dans le troisième millénaire commençant, une prière d'une grande signification, destinée à porter des fruits de sainteté. ».
Né vers 1030 à Cologne, Bruno appartient à une famille de notables de la ville.
Vers l’âge de 15 ans, il vient approfondir ses études à Reims, à la réputée Ecole de la Cathédrale. Dès 1056, il est choisi par l’Archevêque Gervais pour diriger l’enseignement. Bruno garde cette chaire pendant plus de 20 ans. Il sera aussi chanoine et chancelier de la Cathédrale.
Alors que lui est proposée la direction de l’archevêché, Bruno va renoncer à la vie séculière, convaincu de « la vanité des choses d’ici-bas ».
En 1083, avec deux compagnons, il se rend auprès de Robert de Molesmes, moine en charge de 35 prieurés. Ce dernier lui donne l’habit et l’autorise à se livrer à la vie contemplative à Sèche-Fontaine. Conseillé par Robert de Molesmes, il se rend avec six compagnons auprès de St Hugues. L’Evêque de Grenoble avait vu en songe les 7 ermites sous l’apparence de 7 étoiles qui le guidaient vers un lieu désert de son diocèse où le Seigneur lui ordonnait d’élever un temple. St Hugues met à leur disposition une « solitude » dans le désert de Chartreuse. Bruno y élabore ce qui deviendra la règle des Chartreux : solitude en cellule, liturgies communes et travail manuel.
En 1090, Bruno est appelé à Rome par Urbain II qui fut l’un de ses élèves à Reims ; le pape voulait recevoir ses conseils. Bruno est convoqué aux conciles de Bénévent (1091), de Troja (1093) et de Plaisance (1095). Il passe les dernières années de sa vie à l’ermitage de la Torre en Calabre où il meurt en 1101.
Un grand nombre de miracles eurent lieu sur son tombeau en Calabre et Grégoire XV le fit canoniser en 1623
Une grande figure de la mystique chrétienne. Il nait en 1182 dans une famille aisée. Son père, Pierre Bernardone, est un riche drapier. Après une jeunesse libre il prend conscience de la misère des pauvres et des lépreux. Alors qu’il prie dans la chapelle de Saint Damien, il entend le Christ lui dire "Répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines." Il va opérer en douceur une réforme et beaucoup vont se joindre à lui dont celle qui deviendra Claire d’Assise. Il va fonder l’ordre des frères mineurs dont la mission est la prière, la pauvreté et l’
évangélisation et par-dessus tout l’amour de la création dans tous ses aspects. Alors qu’il rédige une nouvelle Règle, il se sent fatigué et se retire sur le mont Alverne où il reçoit les stigmates du Christ. Il est le premier stigmatisé de l’histoire chrétienne. Il compose en 1226, le "Cantique des Créatures" et le 3 octobre de la même année, il accueille, plein d’espérance, celle qui l’appelle « notre sœur la mort corporelle."
Pour cette vie exemplaire, il sera canonisé en 1228 par le pape Grégoire IX. Jean Paul II l’a fait patron de l’écologie en 1979.
Saint Gérard de Brogne, est né en Belgique à la fin du IXème siècle. Il est soldat et un jour il décide de se faire moine bénédictin. Il fait ses classes à Saint Denis. Après avoir fondé en 919 à Brogne, aujourd’hui Saint Gérard, un monastère, Pendant vingt ans, à la demande du comte de Flandre, il réforma de nombreuses abbayes en les ramenant à la règle bénédictine des origines. Il s’éteindra en 959 dans le monastère qu’il a fondé, après avoir beaucoup œuvré. Il avait une réputation de douceur et de compassion. Il a été canonisé en 1131, lors du concile de Reims. Il est fêté le 3 octobre.
Dans la tradition catholique, chaque être qui vient au monde, qu’il soit chrétien ou non, voit sa vie confiée à un ange gardien. Les Anges Gardiens nous protègent et nous fortifient contre le mal sous toutes ses formes. Ils intercèdent pour nous auprès de la miséricorde divine. Ils visitent aussi les âmes du Purgatoire. Saint Bernard de Clairvaux nous recom-
mande de respecter leur présence, de les aimer pour leur bienveillance, d’être confiant en leur protection et d’obéir à leurs bonnes inspirations.
Né en 331 dans une famille chrétienne, Jérôme quitte Stridon, en Pannonie, pour terminer ses études à Rome. Il étudie l’éloquence avec Victorin, maître alors réputé.
Il vit deux ans en ermite dans le désert de Calcide, au Sud d’Alep, il y étudie l’hébreu et perfectionne sa connaissance du grec. Dans ce temps de solitude, il bénéficie de visions.
Il est ordonné prêtre à Antioche. En 382, il s’installe à Rome. Il y est le secrétaire et conseiller du pape Damase qui l’encourage à revoir la traduction de la Bible en latin. Il devient le guide spirituel d’un groupe de dames de l’aristocratie romaine qui ont choisi d’approfondir leur connaissance de la Parole de Dieu. Pour lui, la connaissance de l’Écriture et la Charité se répandront chez les hommes par les femmes.
A la mort du pape, il part en pèlerinage en Terre Sainte et en Égypte. Il se fait ermite à Bethléem. Il y fait construire deux monastères et un hospice pour les pèlerins grâce aux dons des dames romaines qu’il a éveillées à la parole du Christ. Il y restera jusqu’à sa mort en 420.
Sa grande érudition lui a permis de donner une meilleure traduction de la Bible. Sa traduction, la « Vulgate », a été reconnue par le Concile de Trente.
Il a laissé de très nombreux écrits.
Boniface VIII, en 1298, le fait Docteur de l’Église. Il est l’un des quatre Pères de l’Église Latine. Jérôme est le Saint patron des bibliothécaires et des traducteurs.
Son nom signifie « qui est comme Dieu ».
C’est le plus beau de tous les anges. C’est lui qui a combattu Lucifer lors de la rébellion des anges déchus. C’est lui aussi qui conduisit la famille de Noé et qui retint le bras d’Abraham alors qu’il allait immoler son fils. Il est aussi l'Ange de l'Apocalypse, où Il apparaît à plusieurs reprises. C’est lui qui réconforte Jésus lors de son agonie. Il est le chef des légions angéliques et le grand défenseur de Dieu partout et en tout temps. Il est le plus actif auprès de l’humanité. Enfin il est l’ange tutélaire de la France et Saint patron du Catholicisme. Il est intervenu de nombreuses fois au travers de l’histoire de notre pays.
Entre autre, il apparaît à Jeanne d’Arc à qui il confie la mission de chasser l’envahisseur.
Il naît près de Dax en 1576 ou 1581 dans une famille paysanne et chrétienne. Il fait ses études dans un collège franciscain. Elève travailleur et doué, il devient rapidement précepteur et prêtre. Il est ordonné en 1600. Il enseigne à l’université de Toulouse. Capturé par les barbaresques, il est vendu comme esclave à plusieurs maîtres dans l’actuel Maghreb. Il parvient à convertir son dernier propriétaire à la religion catholique. Il devient en 1610 aumônier de Marguerite de France. Il donne une grande partie de ses revenus aux pauvres. Il est curé de Saint Sauveur-Saint Médard à Clichy en 1612. En même temps il est précepteur à la Maison de Gondi. C’est en devenant le confesseur de Madame de Gondi qu’il découvre la misère des paysans lors d’un voyage en Picardie. Commence alors son véritable apostolat. En 1617 il fonde l’ordre des Dames de la Charité, dédié aux pauvres et en 1633, la compagnie des filles de la Charité. Leur nombre se multipliera rapidement. Suivra « Les enfants trouvés » en 1638. Il ne cessera de fonder des structures pour soulager la misère. Il saura mobiliser la noblesse pour cette tâche. Louis XIII souhaitera qu’il soit près de lui au moment de sa mort. De son vivant, il est reconnu comme un exemple du renouveau spirituel et apostolique du XVIIe siècle français. Il meurt en odeur de sainteté le 27 septembre 1660. Il est canonisé en 1737 par Clément XII. Léon XIII en 1885, le fait Patron de toutes les œuvres charitables.
Côme et Damien, jumeaux, naissent en Arabie, de mère chrétienne. Savants médecins, ils guérissent les maladies des hommes et des animaux.
Sous l’empereur Dioclétien, ils refusent avec leurs 3 autres frères de sacrifier aux idoles. Ils sont longuement torturés, puis décapités à Cyr (Syrie).
Ils sont vénérés dès le IVème siècle. Des églises seront construites en leur honneur à Jérusalem, en Egypte et en Mésopotamie.
A la suite de sa guérison attribuée aux deux saints, l’empereur romain d’Orient Justinien fait construire et décorer une église à Constantinople. Ce sera un lieu de pèlerinage. A Rome, la Basilique St Côme et Damien conserve les mosaïques du Vème Siècle représentant les saints.
Côme est patron des chirurgiens et Damien celui des pharmaciens.
Au XIIIème Siècle, en Espagne, les soldats chrétiens chassaient les Maures. A cette occasion, nombre de chrétiens furent faits prisonniers et envoyés en Afrique du Nord, les Sarrazins réclamant des rançons.
Sous l’inspiration de la Vierge Marie, Pierre Nolasque, prêtre né en Catalogne, leur vint en aide. Il fonda avec Raymond de Penyafort l’ordre de Notre-Dame de la Merci (ou du Rachat des Captifs) : les religieux se constituèrent prisonniers à leur place, libérant ainsi les soldats d’origine modeste qui ne pouvaient pas payer.
La fête de Notre-Dame de la Merci fut instituée pour remercier l’intercession de la Vierge.
Selon la tradition orale, rassemblée avec soin par St Eucher, évêque de Lyon, au Vème siècle, l’empereur Maximien est devenu empereur d’Occident en 286. Il a eu le projet d’exterminer les Chrétiens. Pour cela, il fit venir la légion cantonnée à Thèbes, en Egypte. Or, ces valeureux soldats étaient chrétiens, Maurice était l’un de leurs officiers. Ils ont refusé de tuer d’autres chrétiens : ils ont été exécutés en représailles.
L’abbaye de Saint Maurice d’Agaune (Valais), fut élevée par le roi burgonde St Sigismond, en 515, en l’honneur de St Maurice et de ses compagnons. C’est une communauté de chanoines vivant sous la règle de St Augustin. C’est la plus ancienne abbaye d’Europe occidentale ayant fonctionné en permanence depuis sa fondation.
En France, 525 églises sont sous le patronage de St Maurice (47 en Savoie et Haute Savoie), 25 en Belgique et 44 en Suisse.
St Maurice est le Patron des Chasseurs Alpins.
Saint Matthieu Premier siècle
Il est collecteur d’impôts lorsque jésus l’appelle. Il est l’un des 12 apôtres. Il est semble-t-il le plus instruit de tous. Il évangélise l’Ethiopie où il guérit le fils du roi. Le couple royal se convertit ainsi que le peuple. Il meurt dans ce pays. Selon la tradition ses reliques sont à Salerne. Il est le patron des percepteurs, des comptables et des banquiers.
Né le 6 septembre 1799 à Onnion (Haute-Savoie) de parents très pieux. François va à l’école à 9 ans. Il rencontre au Collège de Mélan (Taninges) un prêtre qui forme les jeunes pour les missions lointaines. Après 2 ans au séminaire de Chambéry, il entre au séminaire des Missions étrangères rue du Bac à Paris. Ordonné prêtre en 1822, il part en 1823 pour la Cochinchine. Il rejoint d’autres missionnaires au collège de Phuong-Ru. En 1827, le roi Minh-Mang l’invite à Hué ; il en fera son traducteur et interprète, pour le surveiller car la religion catholique est interdite. Il est emprisonné. Il refuse d’apostasier, il est torturé puis étranglé en même temps qu’un jeune chrétien près de Hué en 1838.
Son corps repose rue du Bac, dans la Salle des Martyrs du Séminaire des Missions étrangères. Il a été béatifié par le pape Léon XIII en 1900 et canonisé par Jean-Paul II en 1988.
Deux chapelles lui sont dédiées à Onnion et à Sévillon, son hameau natal.
Né vers 270 à Naples d’une ancienne famille romaine patricienne, il est ordonné prêtre, puis évêque de Bénévent (Campanie) en 302.
Il est très affecté par la persécution des chrétiens menée par l’empereur Dioclétien pendant de longues années.
Un jour, il guérit une paralytique. C’est son 1er miracle. Thimothée, proconsul, le condamne au bûcher. Janvier en sort indemne. Il est alors fouetté puis envoyé avec d’autres chrétiens pour les jeux du cirque. Dans l’amphithéâtre de Pouzolles, lions, tigres et hyènes pourtant affamés se couchent à leurs pieds. Thimothée en perd la vue. Janvier le guérit. Sur les 30 000 spectateurs présents, ils sont 5 000 à demander à Janvier de les baptiser. Le proconsul irrité ordonne de décapiter l’évêque et ses diacres.
La paralytique guérie recueille le sang de l’évêque martyr qu’elle emporta dans deux fioles à Antignano. Lorsque le saint fut transféré dans sa catacombe à Capodimonte, elle plaça les fioles près de son corps et le sang desséché du saint se liquéfia.
Dès le Vème siècle, Saint Janvier est vénéré et il l’est encore aujourd’hui. Le miracle de la Liquéfaction du sang est célébré en mai, en septembre à la date de son martyre et le 16 décembre, date de l’éruption du Vésuve de 1631 qui a épargné Naples. Depuis, le sang se liquéfie chaque fois.
Il est l’un des saints patrons de Naples.
Il est né à Cupertino dans la région des Pouilles en Italie. Il reçoit une éducation chrétienne dans une famille extrêmement pauvre et auprès d’une mère très dure qui le rejette. Il va devenir franciscain mais comme il est maladroit, il est accepté au début comme garçon d’écurie. Cependant, il fait montre d’une telle richesse spirituelle qu’il est admis au sacerdoce en 1628. Il va alors observer un jeune très strict tout en consacrant son temps à des tâches simples car pense-t-il, c’était tout ce qu’il est capable de faire. Toute sa vie est constellée de faits surnaturels : extase, miracles et même lévitation. Comme souvent dans ce cas, l’église voit ces prodiges d’un mauvais oeil et demande qu’on le cache. Il accepte sans se plaindre les déplacements, les emprisonnements, les moqueries. Il A la fin de sa vie il sera abandonné à lui-même.
30 sept
St Jérôme (✝420), Père et Docteur de l’Église
29 sept
St Michel, Saint Archange.
28 sept
St Venceslas (✝929), Duc de Bohême et martyr ;
Vénérable Anne-Marie Antigo ;
St Bernardin de Feltre, Franciscain (✝ 1494)
27 sept
St Vincent de Paul (✝1660), Fondateur de la Congrégation de la Mission et des Filles de la Charité
26 sept
Sts Côme et Damien (3ème S.)l
25 sept
St Firmin (4ème S.), premier Évêque d’Amiens
24 sept
St Rustique (✝v.446), Évêque de Clermont, Auvergne ;
Notre-Dame des Grâces
23 sept
St Pio de Pietrelcina (✝1968), Padre Pio, prêtre capucin.
22 sept
St Maurice et ses compagnons de la légion thébéenne (✝v.287),
21 sept
St Matthieu (1er S.), Apôtre du Christ et Martyr.
20 sept
St Eustache (✝118), Martyr ;
St François Jaccard (✝1838) Martyr à Hué, en Annam ...
19 sept
St Janvier (✝305), Évêque et Martyr à Naples.
18 sept
Ste Nadège (2ème S.), Vierge et martyre à Rome ;
St Joseph de Cupertino (✝1663), Frère Mineur
17 sept
St Robert Bellarmin (✝1621), Jésuite, Docteur de l’Église ;
Ste Hildegarde de Bingen (✝1179), Abbesse bénédictine, Docteur de l’Église.
16 sept
Ste Edith de Barking (✝984), Abbesse de Wilton
15 sept
Notre-Dame des sept Douleurs, mémoire liturgique ;
St Nicomède (6ème S.), Martyr à Rome ;
St Valérien (✝178), Martyr à Tournus
14 sept
Fête de la Croix glorieuse ;
St Pierre de Tarentaise (✝1174), Évêque
13 sept
St Jean Chrysostome (✝407), Évêque de Constantinople, Docteur de l’Église .
12 sept
St Autonome (3ème S.), Évêque et Martyr;
Le Saint Nom de Marie
11 sept
St Marcel (6ème S.), 1er apôtre connu du Velay
10 sept
St Agabius (✝438), Évêque de Novare (Piémont) ;
St Emilien (4ème S.) Évêque de Valence
9 sept
Stes Osmane et Osanne (7ème S.), Ermites
6 sept
St Donatien et ses compagnons (✝484), Martyrs à Carthage ;
St Magne (7ème S.) Abbé en Bavière
3 sept
St Grégoire le Grand (✝604), Pape, Docteur de l’Église
2 sept
Ste Ingrid de Skänninge (✝1282), Princesse suédoise ;
Ste Théodote (✝ v. 304), Martyre à Nicée en Bithynie
1er sept
St Gilles (✝720) Ermite, près de Narbonne
Ses parents l’amènent très jeune au monastère bénédictin de Disibodenberg, elle a huit ans. « Un cadeau pour Dieu ». Ce couvent à la particularité d’être mixte mais moines et moniales vivent dans des bâtiments séparés et sous l’autorité des moines. Elle y est éduquée et prononce ses vœux vers l’âge de 15 ans. Elle y est élue abbesse. En plus d’être une grande lettrée, elle est herboriste, elle soigne, elle écrit et compose de la musique et des poèmes mais aussi des traités théologiques et de médecine. Elle fut dotée de nombreuses visions, semble-t-il depuis l’âge de trois ans. Elle sera bientôt renommée et entretiendra une correspondance avec les grands de ce monde : le pape, saint Bernard de Clairvaux …. Elle fondera avec ses sœurs son propre couvent à Bingen. A une foi profonde, elle alliait beaucoup d’intelligence et de bon sens. Elle fut la première femme à prêcher.
Sa vie ne manqua pas d’épreuves, jalousie, persécutions par les frères, santé fragile…On l’a cru à plusieurs reprises à l’agonie. Mais non, elle avait encore à faire. Elle est en avance sur son temps, entre autre pour sa vision de l’homme et de l’univers où la science et la spiritualité moderne peut se retrouver.
Elle sera nommée Docteur de l’église par Benoit 16 en 2012
Au 2ème Siècle, Valérien quitte la Palestine pour évangéliser la Gaule. En 177, c’est le début des persécutions des chrétiens par les Romains, dont Ste Blandine et St Pothin à Lyon. Valérien y est emprisonné ; il s’évade. Arrivé à Tournus, il convertit de nombreux habitants. Priscus, gouverneur de Châlon sur Saône, le fait arrêter. Valérien est torturé mais il ne cesse de louer Dieu. Il sera alors décapité en 178. Il est inhumé à l’emplacement actuel de la crypté de l’église St Philibert. Son tombeau sera pour les Chrétiens un lieu de recueillement clandestin.
Dans un premier temps, après l’Edit de Milan (313), un oratoire est construit sur sa tombe. En 854, sous Charles II le Chauve, sera fondée l’Abbaye Saint Valérien. En 875, au moment des invasions normandes, les moines de Tournus accueillent leurs frères de l’Abbaye Saint Philibert de Noirmoutier avec les reliques de leur Saint Patron. L’Abbaye de Tournus portera alors le nom de Saint-Philibert. L'un de ses Abbés fera construire au XI ème S, à une centaine de mètres, une église dédiée à Saint Valérien.
Né en 1102 à St Maurice l’Exil en Dauphiné, dans une famille pieuse et charitable. En 1121, il entre au monastère cistercien de Bonnevaux.
Avec quelques moines, ils fondent en 1132 l’abbaye de Tamié. Il en sera le 1er Abbé.
Rapidement connu pour ses miracles, il est élu archevêque de Moutiers par le clergé et le peuple en 1141.
A Moutiers, le palais épiscopal devient la maison des pauvres ; il y organise une distribution de soupe. Dans cette même ville, il ouvre un hospice et rénove celui du Petit-Saint-Bernard.
Il fait à plusieurs reprises office de négociateur pour rétablir la paix en Europe et protéger l’unité de la chrétienté.
Il meurt à l’Abbaye cistercienne Notre-Dame de Bellevaux en 1174.
Des miracles ayant eu lieu sur son tombeau, il est canonisé en 1192 par le Pape Célestin III.
Né vers 349, Chrysostome (Bouche d’or en grec, du fait de son éloquence) est originaire d’Antioche Son père, officier supérieur, meurt alors qu’il est enfant. Il sera élevé par sa mère.
Baptisé à 18 ans, après avoir rencontré l’évêque Mélèce, il étudie la rhétorique puis il entre à l'Asceterio, sorte de séminaire.
Il se retire pendant 4 ans parmi les ermites du Mont Silpio puis 2 ans seul dans une grotte. Il y poursuit son travail théologique. Il écrit « Du sacerdoce », un traité qui met en valeur la prêtrise, « redoutable privilège » au cœur du monde, le moine étant, lui, plus éloigné des tentations.
Sa vocation est la prédication : il revient à Antioche. Il est ordonné prêtre en 386. Il vénère le Nouveau Testament, et en particulier l’Evangile de Matthieu. Ses prédications sont des commentaires simples des paroles bibliques, il a le souci d’être compris de tous. Il est l’orateur le plus populaire d’Antioche.
Il succède au Patriarche de Constantinople en 397. Il encourage la sollicitude envers les pauvres. Il fonde des hospices. Pour lui, il est nécessaire de créer un nouveau modèle de société fondé sur l’Évangile. Il est exilé par l’empereur romain d’Orient Arcadius. Il meurt à Comana (Cappadoce) en 407.
L’église orthodoxe utilise toujours la liturgie eucharistique de Saint Jean Chrysostome. Ses reliques sont vénérées dans une chapelle de la Basilique Saint Pierre de Rome. Pie X l’a déclaré Docteur de l’Église et patron de tous les orateurs sacrés.
17 traités, 700 homélies, des commentaires de Matthieu et de Paul ainsi que 241 lettres nous sont parvenus. Son jugement fait autorité, encore aujourd’hui, dans des questions controversées d’exégèse.
Cette fête célèbre la victoire en 1683 du roi de Pologne, Jean Sobiesky contre l’invasion turque. La veille de la bataille, il avait fait célébrer une messe en l’honneur de Marie. Cette bataille était décisive pour défendre l’Europe chrétienne. Cette victoire fut comprise comme l’intercession de la Vierge auprès de son Fils. Un Te Deum fut d’ailleurs chanté dès le lendemain de la défaite des turcs, à l’église Notre Dame de Lorette à Paris en remerciement. Cette fête fera alors partie du calendrier liturgique catholique. Supprimée après Vatican II, cette célébration est remise à l’honneur par Jean Paul II en 2002.
Le Velay dépendait de l’Évêché de Clermont en ces débuts du christianisme Le Puy, comme Clermont, avait son quartier chrétien ou « vicus christianorum ». C’est là que prit naissance l’Eglise du Puy.
Marcel, prêtre, y avait été envoyé par l’Évêque de Clermont pour rassembler les Chrétiens, propager le christianisme et fonder un évêché.
Des inscriptions latines du VIème siècle mentionnent le martyr de Marcellus, peut-être dans une émeute de païens. Sa sépulture se trouvait dans une petite église dédiée à Notre Dame, devenue la grande église romane de St Marcel. A moitié détruite lors des guerres de religion, elle fut ensuite désaffectée à la Révolution.
Ces vestiges sont sur la commune d’Espaly Saint Marcel qui lui doit son nom.
Saint Emilien est le premier évêque connu à Valence. Il est aussi fort possible qu’il ait participé au concile de Sardique ( Sofia Bulgarie) qui réhabilita saint Athanase, une grande figure du christianisme, vers 343. Vers 360, il consacre avec son ami Eusèbe de Verceil, à peine revenu d’exil le premier évêque d’Embrun, Marcellin.
En 374, il participe au premier concile de Valence qui rassemble vingt-deux évêques de toutes les régions de la Gaule et qui statuera sur la pénitence et l’admission dans les ordres.
L’une des treize fêtes mariales du calendrier. Célébration de la naissance de Marie, mère de Dieu. Elle est célébrée chez les catholiques comme chez les orthodoxes. Ses parents, Joachim et Anne ne pouvaient avoir d’enfant. Joachim se retire pour 40 jours de jeûne dans le désert dans le but de recevoir l’aide de Dieu. Un ange vient lui annoncer qu’il aura une fille. Ce sera Marie dont la naissance est considérée comme miraculeuse
St Grat est le 2ème évêque du diocèse d’Aoste. L’origine latine de son nom serait « gratia », la grâce.
Lors de son voyage en Palestine, il a trouvé la tête de St Jean Baptiste au fond d’un puits. Il l’a rapportée à Rome et a ramené la mâchoire inférieure à Aoste comme relique.
Son culte est répandu sur les deux versants des Alpes : St Grat est Patron du diocèse d’Aoste et, en Savoie, de Conflans et de la Tarentaise.
Avec St Antoine et St Guérin, St Grat est le protecteur des troupeaux. Il était aussi invoqué pour protéger les vignobles et les moissons.
Plusieurs communes lui font un honneur particulier avec une « chapelle St Grat », ainsi on faisait sonner la cloche de celle du Promerat à la Baume (74) pour arrêter la tempête et la grêle et à Bonneval sur Arc (73) on allait prier à l’oratoire St Grat pour demander l’élimination des chenilles et des rats.
Son père est un prêtre de Tamieh (aujourd’hui Fayoum, à la lisière du désert de Lybie).
Elle a 20 ans lorsqu’éclate la persécution de Dioclétien (en 303).
Un jour, elle voit un grand groupe d’hommes, de femmes, de moines.... enchaînés sur un bateau parcequ’ils ne voulaient pas abjurer leur foi en Jésus Christ. Par solidarité, elle sera enchaînée avec les chrétiens. Quand le navire accoste à Alexandrie, elle est la première à subir les tortures, elle sera ensuite décapitée.
Issu d’une famille noble de Rome, après de solides études latines et grecques,
Grégoire est nommé préfet de la cité en 573. La situation du pays est désastreuse, les invasions barbares l’amènent, avec d’autres nobles, à déclarer leur fidélité au pape. A la mort de son père, Grégoire démissionne de ses charges et forme une communauté religieuse, il veut se consacrer à la prière. Il est élu pape à la mort de Pélage II en 590.
Il a beaucoup apporté à l’exercice du culte chrétien, entre autre la codification du chant liturgique appelé chant grégorien. Il a laissé de très nombreux écrits, dont l’unique témoignage ancien sur la vie de Benoît de Nursie, fondateur de l’Ordre des Bénédictins.
On lui doit l’évangélisation de l’Angleterre.
Un évènement particulier a marqué son pontificat. Alors qu’il était à la tête d’une grande procession pour conjurer la peste, l’archange St Michel est apparu au sommet du mausolée d’Hadrien, devenu aujourd’hui le château St Ange. L’épidémie de peste s’est éteinte.
Grégoire meurt à Rome en 604.
Il est né à Athènes où il est rapidement connu pour les miracles qu’il accomplit. Pour se soustraire aux solliciteurs, il part vivre dans le Languedoc au septième siècle. Il y sera ermite puis il devient abbé. Les grands de ce monde, rois et papes solliciteront ses conseils. Il meurt le premier septembre 720. Là où il vécut s’élèvera une abbaye, Saint Gilles du Gard étape à la fois du pèlerinage vers Rome et vers Compostelle. Après sa mort, son culte se répandra rapidement et son tombeau deviendra un lieu de pèlerinage. Il est le patron des estropiés et des malades.
Il est né en Catalogne. Il est ordonné prêtre en 1222 et entre dans l’ordre de la Merci dédié à l’aide des chrétiens prisonniers des musulmans et réduits en esclavage. Les moines de la Merci prenaient la place des prisonniers. Saint Raymond est un de ceux-là. Il met ce temps à profit pour baptiser des musulmans convertis à la foi chrétienne. Il fut alors plus cruellement traité par ces geoliers. Enfin, une rançon est versée pour le libérer. Il est à son retour missionné par le pape Grégoire IX auprès de Saint Louis pour l’encourager à partir en croisade. Il meurt à 36 ans, épuisé par les épreuves subies. Il est canonisé en 1657 par le pape Alexandre VII. Il est le saint patron des femmes enceintes et des sages-femmes.
Chrétienne du deuxième siècle, elle est martyrisée le 29 aout 126, pour avoir fait enterrer sa servante, elle-même convertie, selon le rite chrétien. Elle fut une sainte romaine très célébrée. En son honneur, trois siècles après son martyre, une riche romaine, fit élever sur ses terres, en 425, une basilique qui existe encore de nos jours. Grande voyageuse, elle est représentée avec les attributs du pèlerin : bourdon, pèlerine avec capuchon ou grand chapeau, besace, livre, et parfois la palme du martyr.
Guérin nait vers 1050 à Pont-à-Mousson. Moine de Molesme à 18 ans, il quitte cette Abbaye pour aller dans les Alpes suivre plus strictement la règle de Saint-Benoît. Il établit un ermitage dans la combe de la Corne chaude près de St Jean d’Aulps. Des terres lui sont données par le Comte de Savoie Humbert II. L’Abbaye cistercienne se développe rapidement, il y est Prieur de 1070 à 1113.
En 1138, il devient Évêque de Sion. Il défend autant l’indépendance politique du Valais que les intérêts de l’Église. Il meurt en 1150.
Sa tombe devient un lieu de pèlerinage où se produisent de nombreux miracles. Ses reliques sont honorées jusqu’à aujourd’hui.
Voilà une femme remarquable. Elle préfigure par son nom la vie monastique. Monique vient du grec monos : seul, qui est aussi l’origine du mot moine. Elle sera mariée à un romain, Patricius. Il est païen, elle est chrétienne. Ce mari débauché et bien souvent violent lui permettra d’exercer sa patience et sa bonté. Il finira par se convertir.
Ils ont eu trois enfants dont un garçon bien connu sous le nom de saint Augustin, lui aussi libertin dans tous les sens du terme. Elle le rejoindra en Italie où elle suivra les enseignements de Saint Ambroise, évêque de Milan. Enfin Augustin se convertira à la foi chrétienne. Elle deviendra bientôt une de ses disciples, reconnaissant la valeur spirituelle de ce fils bien-aimé. Lui, rendra hommage de son côté aux grandes qualités de sa mère et à ses conseils toujours avisés.
Elle meurt à Ostie après une vie consacrée à sa foi et à ses enfants. Sans doute pour cela, elle est la patronne des mères chrétiennes.
Césaire est né vers 470 à Chalon sur Saône, en terre burgonde et de parents chrétiens.
Il devient moine au monastère de Lérins à 20 ans. Il part pour Arles où il devient prêtre en 499. L’évêque Eon lui confie la direction d’un monastère. Il rédige la règle pour les moniales des Alyscamps, règle qui sera adoptée par Sainte Radegonde à Poitiers. Il est nommé archevêque d’Arles en 502. Il le restera jusqu’à sa mort. Tout au long de son apostolat, il préside plusieurs conciles.
En 529, à Orange, il définit la Grâce.
Il meurt en 542, laissant 238 homélies et des traités dogmatiques.
Ses reliques sont les plus anciens vêtements liturgiques conservés en France.
St Louis, fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, succède à son père sous la tutelle de sa mère en 1226, date de son sacre à Reims. Il a 12 ans.
L’image d’un roi rendant la justice sous un chêne est restée dans les esprits grâce au chroniqueur le Sieur de Joinville, jeune écuyer devenu familier du roi. C’est un hommage à son sens de la justice auquel il faut ajouter sa profonde piété, sa charité envers les pauvres.
A 20 ans, il épouse Marguerite de Provence, il s’embarque avec elle pour délivrer la Terre Sainte en 1248. Il est fait prisonnier. De retour dans son royaume, il entreprend de grandes réformes, fonde des hôpitaux et des monastères. Il réalise son grand projet, la construction de la Sainte Chapelle, à la fois « sanctuaire royal » et « monumental reliquaire » destiné à recueillir la Couronne d’épines qu’il a acquise auprès de l’empereur de Constantinople.
Il fonde la Sorbonne en 1257. Sous son règne se poursuit aussi la construction de Notre-Dame de Paris. Tout au long de sa vie, il a eu le souci d’améliorer les liens avec l’Angleterre.
Il meurt de la peste à Carthage alors qu’il était en chemin pour la Terre Sainte.
Il est l’un des Douze apôtres du Christ. Il évangélise l’Arabie, la Mésopotamie et l’Inde avec Saint Thomas. Il convertit le roi Polymi et sa cour dans l’actuel Azerbaïdjan.
Victime d’un complot, il est martyrisé. Ses reliques, transférées à Rome en 983 sont vénérées dans l’église Saint Barthélémy.
Symphorien est le fils de Faustus et d’Augusta tous deux vénérés comme saints. Sa famille faisait partie des tous premiers chrétiens d’Autun, ville encore païenne. Il sera martyrisé parce qu’il a refusé d’adorer les dieux païens. Vers 450, l’on érige sur le lieu de son martyre, l’abbaye de Saint-Symphorien d’Autun. Il est reconnu comme un saint national à l’époque mérovingienne.
Ses reliques se trouvent dans la cathédrale Saint Lazare à Autun. En France, où il fut partout vénéré, vingt-sept communes et de nombreuses églises portent son nom. Il est considéré comme un saint guérisseur.
Il est d’origine modeste. Il veut très jeune être prêtre. Il est ordonné le 27 févier 1858. Tout d’abord vicaire à Tombolo, il devient directeur spirituel du séminaire du diocèse de Venise. Il milite pour la restauration du chant grégorien. En 1884, il est nommé évêque de Mantoue puis Patriarche de Venise et cardinal en 1893. Elu pape, il prend le nom de Pie X. Intelligent, il a su s’entourer de personnalités compétentes. Revenir à la doctrine chrétienne traditionnelle est le projet de son pontificat. Il sera néanmoins un pape réformateur. Réforme du catéchisme, de l’organisation financière du Vatican, de la Curie Romaine………Il critique violemment la loi 1905 sur la séparation de l’église et de l’état. Il refuse de bénir les armées austro-Hongroises avant la première guerre mondiale. Très affecté par ce conflit, il meurt en aout 1917. Très aimé par les catholiques, un culte lui est rendu après sa mort. Plusieurs miracles sont reconnus et il est canonisé en 1954.
31 août
St Aristide (2ème S.) Philosophe à Athènes ;
St Raymond Nonnat (✝1240), prêtre.
30 août
St Fiacre (✝670) Ermite près de Meaux
29 août
St Merry (Médéric) (7ème S.) Abbé ;
Ste Sabine (✝126)..
28 août
St Augustin (✝430), Évêque d’Hippone, Docteur de l’Église ;
St Guérin, (V. 1050 – 1150) moine cistercien fondateur de l’Abbaye Notre-Dame d’Aulps, Évêque de Sion,
27 août
Ste Monique (✝387)
26 août
SteNathalie de Nicomédie (4ème S.) ;
St Césaire
d’Arles (✝542), Évêque d’Arles, Père de l’Église
25 août
St Louis (✝1270), Louis IX, roi de France ..
24 août
St Barthélémy (1er S.), Apôtre.
23 août
Ste Rose de Lima (✝1617), Vierge
22 août
St Symphorien d’Autun (1er S.), Martyr
21 août
St Privat (✝v.257), Évêque de Mende et martyr ;
St Pie X (✝1914) Pape de 1903 à 1914
20 août
St Bernard (✝1153), Bernard de Fontaine, fondateur de l’Abbaye cistercienne de Clairvaux, Docteur de l’Église
19 août
St Donat (✝535), Ermite près de Sisteron ;
St Jean Eudes (✝1680), fondateur des Eudistes et de l’Institut Notre-Dame de Charité
Ste Hélène (✝329) Impératrice byzantine
17 août
St Carloman, fils ainé de Charles Martel;
Bx Noël-Hilaire Le Conte (✝1794) ;
St Mammès (✝v.274), ermite en Cappadoce, martyr
16 août
St Roch (✝1380), Pèlerin, protecteur invoqué lors des épidémies de peste
St Cizy de Besançon (IXème S) ;
Bienheureux Jean-Baptiste Ménestrel (✝1794)
15 août
Assomption de la Vierge Marie.
14 août
St Maximilien Kolbe (✝1941), Frère Mineur, martyr, fondateur de la Milice de l’Immaculée
13 août
St Hippolyte de Rome (✝235), Martyr ;
Ste Radegonde (✝587) Reine des Francs.
12 août
Ste Jeanne Françoise de Chantal (✝1641) ; Fondatrice, à Annecy, de la Visitation ; Patronne des vocations féminines
11 août
Ste Claire d’Assise (✝1253) Fondatrice des Clarisses.
10 août
St Laurent de Rome (✝258), Diacre et martyr
9 août
St Amour (✝8ème S.) Martyr ;
Ste Thérèse Bénédicte de la Croix (✝1942), Carmélite,
martyre en Pologne, copatronne de l’Europe
8 août
St Marin (✝290), Martyr en Cilicie ;
St Mommole Abbé de Fleury-sur-Loire (VIIe siècle)
7 août
Ste Afra (✝304), Martyre à Augsbourg ;
St Donat (7ème S.), Évêque de Besançon (✝660)
6 août
Transfiguration du Seigneur (1er S.), Mt Thabor
5 août
St Thierry (✝v.862) Évêque d’Arras et de Cambrai ;
St Abel de Lobbes (✝770), Bénédictin, Archevêque de Reims
4 août
St Jean Marie Vianney (✝1859), Curé d’Ars
3 août
Ste Lydie (1er S.), convertie par St Paul ;
St Pierre Favre (✝1546), 1er prêtre de la Compagnie de Jésus.
2 août
St Pierre-Julien Eymard (✝1868) Fondateur de la Congrégation du St Sacrement
1er août
St Félix (✝V.304), martyr en Espagne
Une grande figure de la chrétienté européenne, Bernard de Clairvaux est né dans une famille noble bourguignonne. Après de bonnes études, il vivra la vie mondaine d’un noble de son temps mais il souhaite rapidement devenir moine. Il entre à l’abbaye de Citeaux en 1112. Il se signalera très vite par la rigueur de sa pratique monastique. En 1115, il fonde l’abbaye de Clairvaux. Pendant ses 38 ans d'abbatiat, Bernard créera 68 abbayes filles de Clairvaux. Travailleur infatigable, il sera un grand réformateur de l’ordre cistercien dans le sens du dépouillement. Très réputé et très écouté, il sillonnera l’Europe pour prêcher et y développer le culte marial. Son œuvre reste encore aujourd’hui une source d’inspiration pour le chrétien. Il sera canonisé en 1174 et déclaré Docteur de l’Église en 1830.
De modeste origine, elle est la mère de Constantin, premier empereur romain chrétien.
Elle partit en pèlerinage pour la Palestine pour recueillir les reliques de la Passion. Là-bas, elle construisit trois basiliques pour protéger les Lieux Saints et les grottes mystiques : celle de Bethléem, celle où le Christ fut déposé dans l'attente de la Résurrection, celle des enseignements. Elle meurt à Nicomédie en 329, au retour de Terre Sainte. Elle fut transportée à Rome où l'on voit encore au Vatican le sarcophage de porphyre qui contient ses reliques.
Il nait le 5 décembre 1748 à Serécourt (Vosges), il devient prêtre et chanoine du Chapitre de Remiremont. Il refuse le serment à la « constitution civile du clergé ». En tant que prêtre réfractaire, il est arrêté et condamné à la déportation en Guyane. La présence de navires anglais au large de Rochefort empêche le départ des bateaux-prisons. Avec d'autres catholiques, Ménestrel croupit, dans des conditions inhumaines, de longs mois sur le Washington, l’un de ces bateaux prisons. Il meurt le 16 août 1794. Il fait partie des martyrs des persécutions chrétiennes de la révolution française. Il a été béatifié avec 63 autres prêtres français, en octobre 1995 par Jean Paul deux.
Croyance selon laquelle la Mère de Jésus n’est pas morte mais est entrée directement dans la Gloire de Dieu.
Les chrétiens orientaux parlent plus volontiers de Dormition. La tradition est ancienne; elle remonte au quatrième siècle. Grégoire de Tours est le premier à en faire état par écrit.
C’est l’empereur Byzantin Flavius Mauricius qui au sixième siècle, en fera une fête célébrée le 15 août.
En 1950, ce phénomène est déclaré « vérité de la foi chrétienne»
Il est né en Pologne dans une famille laïque franciscaine. Lui-même sera prêtre franciscain. A Rome, en 1917, il crée la mission de l’Immaculée, fondée sur la dévotion totale à la Vierge Marie, dont il avait eu une vision, enfant. Il œuvrera toute sa vie à promouvoir la vénération de la Mère de Jésus. Il édifiera une Cité de Marie, près de Nagasaki. Ce sera le seul bâtiment à ne pas être détruit par la bombe atomique. L’aide qu’il apportera aux catholiques et aux juifs lui vaudra d’être arrêté une première fois puis une seconde par la Gestapo. Il refuse de renier sa foi et il sera déporté. Il se portera volontaire pour remplacer un prisonnier. Avec d’autres, il sera enfermé sans nourriture ni eau jusqu’à ce que mort s’ensuive. Il soutiendra ses compagnons jusqu’au bout. Il sera achevé par les nazis par une piqure de phénol.
Il sera canonisé comme martyr par Jean Paul II.
Fille du roi de Thuringe, elle était réputée pour sa grande beauté et son immense savoir. Elle était considérée comme l’une des femmes les plus brillantes de son temps. Elle fut la 4ème épouse du roi Clotaire. Ce dernier accepta qu’elle renonce à son titre pour servir les pauvres. Sur la terre de Saix, entre Tours et Poitiers, Radegonde fit construire un hospice, l’un des premiers de France.
Elle fonda à Poitiers un monastère qui portera le nom d’Abbaye Sainte-Croix. Ce couvent est occupé de façon continue depuis 552. Les religieuses, des Augustines Hospitalières, se sont déplacées en 1965 à Saint-Benoît (86), en l’Abbaye désormais nommée Sainte-Croix de la Cossonière.
Des guérisons sont attribuées à Ste Radegonde. Elle est l’un des rares saints à avoir été canonisé par la croyance populaire, peu de temps après sa mort.
C’est la Sainte patronne de Poitiers.
Elle reçoit une solide éducation selon le souhait de son père. Il la marie à Christophe de Rabutin, baron de Chantal.+ Elle aura 6 enfants. Elle est veuve à 29 ans. Elle ne se remarie pas et souhaite se mettre au service de Dieu. Pour cela, elle se met en quête d’un guide. Ce sera François de Sales alors évêque de Genève. Ils resteront en lien spirituel jusqu’à la mort de ce dernier et œuvreront de concert à l’établissement de l’ordre de la visitation que Jeanne de Chantal fondera en 1610 à Annecy. Un premier couvent s’ouvrira à Lyon en 1615. D’autres suivront bientôt. En 19 ans, elle en créera 87 dans toute l’Europe. L’ordre deviendra cloitré sur décision d’Urbain VIII. Il est consacré à la visite et aux soins des malades puis à la contemplation. Jeanne sera béatifiée en 1751 et canonisée en 1767.
elle est indissociable de François d’Assise qu’elle rencontre vers 1210 alors qu’il prêche à Assise. Rapidement, elle se convertit à cette vie entièrement dédiée au Christ. D’autres jeunes filles vont se joindre à elle. Elles vont se nommer « Les pauvres dames », la pauvreté ainsi que la simplicité étant la marque de leur ordre. La Règle des Clarisses est acceptée en 1253, le 9 août par le pape Innocent IV. Claire rend son âme à Dieu deux jours après.
Juive de Pologne, Edith Stein est née en 1891. Elle perd la foi à l’adolescence. Au moment de ses études, elle rencontre des chrétiens pieux, des juifs convertis, des saints par ses lectures.
Philosophe, elle est diplômée en 1915. C’est la guerre, elle fait une formation d’infirmière et travaille dans un hôpital militaire autrichien. Sa thèse « Sur le problème de l’empathie » fait d’elle la 1ère femme docteur en philosophie d’Allemagne.
C’est la lecture de l’autobiographie de Ste Thérèse d’Avila qui l’amène au baptême en 1922.
Elle enseigne, donne des conférences, traduit Thomas d'Aquin.
1933, interdite d’enseignement parce qu’elle est juive, elle entre au Carmel de Cologne. Elle prend l’habit en 1934 sous le nom de Soeur Thérèse-Bénédicte de la Croix. En 1938, elle rejoint le monastère des Carmélites de Echt, aux Pays-Bas. Elle y écrit son essai sur Jean de la Croix. Elle est arrêtée par la Gestapo avec d’autres juifs convertis. Elle meurt à Auschwitz le 9 août 1942.
Béatifiée en 1987, elle est canonisée en 1998 par Jean Paul II. Elle est copatronne de l’Europe.
La transfiguration du seigneur commémore un épisode de la vie du Christ : son changement d’apparence dans le but de révéler
sa nature divine à trois de ces disciples. (Mat 17, 1-9)
« Jésus prit avec lui Pierre, Jacques, et Jean, son frère, et il les conduisit à l'écart sur une haute montagne (le Mont Thabor, près du lac de Tibériade).
Il fut transfiguré devant eux son visage resplendit comme le soleil,
ses vêtements devinrent blancs comme la lumière »
Saint Abel de Reims Il est moine de l’abbaye de Lobbes du diocèse de Liège lorsque Pépin le Bref le nomme archevêque de Reims. Il occupera cette charge de 744 à 748. Il bénéficie d’une grande considération dans sa lutte contre les spoliations de biens de l’église et pour ses grandes vertus. démissionne de ce poste pour redevenir moine. Il prend la direction de l’abbaye de Lobbes. Il oeuvrera jusqu’à sa mort vers 750 à évangéliser les contrées environnantes. Il meurt vers 750. Ses restes sont transportés à Binche où aujourd’hui encore l’on célèbre sa fête. Il est reconnu saint par les églises catholiques et orthodoxes.
Jean Marie Vianney nait en pleine révolution et dans une famille paysanne. Il commence à aller à l’école à 17 ans. Il pâtira de ce retard scolaire en particulier lorsqu’il souhaitera devenir prêtre. Il a de réelles difficultés et il est renvoyé du séminaire. Mais sa vocation ne faiblit pas. Il est finalement ordonné le 13 août 1815 au grand Séminaire de Grenoble. Il est rapidement nommé à Ars sur Formans où il restera 41 ans. 230 foyers, pas plus. Et encore n’est-il pas curé mais chapelain. Très vite ses paroissiens sont conquis et il acquiert bien au-delà de cette commune, une grande réputation pour ses confessions, ses conseils et ses prêches mais aussi pour sa bonté, sa simplicité et sa gaieté. Ce seront bientôt jusqu'à 100.000 pèlerins par an qui viendront vers lui.
Il dort peu, mange peu et donne le peu qu’il a. Il fut toute sa vie, dit-on, tourmenté par le grappin, comme il l’appelait, le diable. Mais il fit aussi des miracles. Il meurt à Ars le 4 août 1859 après une vie entièrement dévouée à sa tâche.
Pierre Favre que l’on nomme aussi Pierre Faber est né en Hte Savoie, au hameau du Villaret à St Jean de Sixt. Ses parents, catholiques très pieux, l’élèvent dans la foi. Vers 7 ans, il connaissait par cœur le catéchisme et il l’enseignait à ses camarades, bergers comme lui.
Ses succès à l’école de Thônes lui ouvrent les portes du Collège de La Roche-sur-Foron où il écrira un « Traité des sacrements » en écoutant les leçons de son maître. Il a la soif d’apprendre et va étudier à Paris. Au collège Montaigu, à deux pas de la Sorbonne, il loge avec François-Xavier de Jassi : en 1529, ils accueillent Ignace de Loyola et cette rencontre sera décisive. Ils seront les plus proches compagnons du fondateur des Jésuites.
Au contact d’Ignace, Pierre s’ouvre au discernement des esprits et il choisit de devenir prêtre alors que diverses « carrières » s’offrent à lui. Il fut le premier prêtre jésuite.
A Montmartre, dans la chapelle du Martyre, 7 compagnons prononcent leurs vœux en 1534 et c’est Pierre Favre, seul prêtre du groupe, qui célèbre la messe.
Devenu docteur en théologie, Pierre Favre suivra Ignace de Loyola à Rome. Bien que sollicité par le Légat du Pape, il habitera à l’hôpital, près des malades et des indigents. Il se consacrera à la prédication des Exercices spirituels d’Ignace.
Au gré des missions confiées par le pape, Pierre parcourt l’Europe en pèlerin. Il sera envoyé en Allemagne où les Chrétiens se déchirent du fait de la Réforme.
Pierre Favre arrive à Rome en 1546. Il y mourra de fatigue après avoir fondé plusieurs collèges jésuites en Europe.
Il nait au château de Loyola dans une famille de petite noblesse basque espagnole. Orphelin, il part à 15 ans à la cour du roi d’Aragon, Ferdinand le Catholique. Il y exercera diverses fonctions pendant 10 ans. Il sera ensuite soldat et sera blessé gravement lors du siège de Pampelune. Pendant sa convalescence, il lit des ouvrages religieux et dans un rêve, voit la vierge et l’enfant Jésus. Il se retire alors dans une grotte proche de l’abbaye bénédictine de Montserrat. C’est là qu’il comprend sa vocation. Il sera un homme de Dieu parmi les hommes. Il commence la rédaction des exercices spirituels. Au retour d’un pèlerinage en Terre Sainte. Il étudiera pendant plus de 10 ans. C’est à Montmartre qu’il fait avec quelques compagnons, vœu de pauvreté, de chasteté et d'obéissance et qu’il fonde la "Compagnie de Jésus". Cette fondation sera validée par le pape Paul III en 1540. Inigo sera le premier supérieur général de cet ordre de lettrés rigoureux et travailleurs. Il envoie ses compagnons au travers de l’Europe pour fonder des écoles et des séminaires. Il meurt le 31 juillet 1556 à Rome. La compagnie de Jésus compte alors plus de 1000 membres répartis dans 12 provinces, 72 résidences et 79 maisons et collèges. Béatifié en1609, il est canonisé en 1622.
Elle fut une disciple du Christ qui aimait dit-on venir se reposer dans sa maison, à Béthanie, Elle est la patronne de tous ceux qui accueillent tant elle était elle-même hospitalière pour sa famille et pour ses hôtes. Après la mort du Christ, elle s’installe en Provence avec son frère Lazare et sa sœur Marie de Béthanie. On la retrouve près de la ville de Tarascon. C’est elle, qui nous dit La légende Dorée, vainquit le monstre, la Tarasque qui terrifiait toute la région, par la simple présentation de la croix. Toute la population s’est ensuite convertie. Elle fut très révérée au Moyen-Age pour cette grande vertu de l’hospitalité, qualité très importante à l’époque. Cette femme travailleuse, active a servi aussi de modèle aux souveraines du XIIIe siècle, en particulier à Jeanne de Constantinople, comtesse de Flandre et de Hainaut
Il est l’un des sept saints fondateurs de la Bretagne.
Samson est né au Pays de Galles ; ses parents avaient longtemps attendu un enfant et ils le consacrent à Dieu. Il étudie au Monastère de Llaniltud Fawr (près de Cardiff). Il a très tôt le don d’éloigner les oiseaux destructeurs de récoltes.
Il reçoit l’enseignement de Saint Patrick en Irlande. Il est consacré évêque ; il s’installe en Cornouailles dans une caverne.
Il vient ensuite en Bretagne où il fonde le monastère de Lanmeur puis il s’établit à Dol.
Il met en place un réseau monastique de part et d’autre de la Manche. Il évangélise les populations jusque sur les bords de la Seine. Il est mentionné au concile de Paris en 557.
Il meurt vers 565.
Son tombeau était dans la cathédrale de Dol-de-Bretagne, il a disparu à la Révolution. Ses reliques avaient été déposées en 930 dans le monastère de St Symphorien d’Orléans.
Il est canonisé pour toutes ses oeuvres.
Seize communes portent son nom.
La tradition, dès les premiers siècles, appellent les parents de la Vierge Marie, Joachim ("Dieu accorde") et Anne ("La Grâce ").
Le culte de sainte Anne apparaît dès le VIe siècle dans certaines liturgies orientales et, au VIIIe siècle dans les liturgies d'Occident. Son culte est généralisé avant la fin du XIVe siècle. Ont-ils perçus la grâce réservée à leur fille, l’histoire ne le dit pas mais à leur manière discrète, ils participent au mystère de l'Incarnation. Consacrés protecteurs de tous les grands-parents du monde par Benoit XVI.
Jacques de Zébédée ou Jacques le Majeur est un juif de Galilée. Frère de St Jean l’Evangéliste, ils sont pêcheurs sur le Lac de Tibériade. Ils laissent leur barque pour suivre Jésus.
Avec Pierre, ils sont témoins de la résurrection de la fille du chef de la synagogue, de la Transfiguration, de la prière au Mont des Oliviers. Après la Résurrection, il est dans le petit groupe qui voit Jésus au Lac de Tibériade et participe à la pêche miraculeuse.
Lors de la Pentecôte, il reçoit le Saint-Esprit sous la forme de langues de feu. Il prend alors son bâton et part évangéliser l’Occident.
Jacques est l’un des premiers martyrs chrétiens. Hérode le fait arrêter, martyriser et le fait tuer.
Son corps aurait été ramené en Espagne. Un ermite découvre sa sépulture en 831 après une révélation divine. Les autorités religieuses et laïques en admettent l’authenticité. Le culte de l’Apôtre se développe et le pèlerinage de Compostelle connaît un grand succès. En 997, un chef musulman rase la ville et l’église. La cité est reconstruite et le pèlerinage est de plus en plus populaire. Il perdure encore aujourd’hui.
Dès le XIIème S., on représente Jacques en pèlerin, avec le bourdon, la besace, la calebasse, la cape et le chapeau orné d’une coquille Saint-Jacques.
Brigitte est née en 1303 dans la province de l’Uppland. Fille d’un prince suédois et petite-nièce d’une dominicaine fondatrice d’un couvent, elle est mariée à l’âge de 14 ans et elle aura huit enfants. Veuve en 1344, elle fonde le monastère de Vadstena. Elle y institue l’Ordre du Très Saint Sauveur, selon la Règle de Saint Augustin.
Elle s’installe à Rome pendant 20 ans et, suite à une vision, elle part pour Jérusalem en pèlerinage.
Elle bénéficie de nombreuses apparitions et nous laisse des prophéties.
Elle meurt à Rome en 1373.
Elle est canonisée en 1391 par le pape Boniface IX.
Elle est proclamée copatronne de l’Europe par Jean-Paul II en 1999 avec Sainte Catherine de Sienne et Edith Stern (Ste Bénédicte de la Croix).
Seule disciple femme de Jésus, Marie-Madeleine le suivra jusqu’à la fin de sa vie et fut témoin de tous les évènements qui la jalonnèrent. . Elle est la première à le rencontrer après la Résurrection. Jacques de Voragine raconte qu'après la mort du Christ, elle vint s’installer près de la Sainte-Baume en France.
Son tombeau se trouve à Saint-Maximin-la Sainte-Baume.
Elle est la patronne des cordiers. Elle est honorée aussi chez les orthodoxes.
Marina vécut toute sa vie dans un monastère au Liban, sous l’identité d’un garçon pour être dans le même couvent que son père. Son secret ne se révéla qu’au moment de la toilette mortuaire .Tous deux se montraient d’une grande piété. Elle bénéficia de nombreuses visions.
Elle est priée pour l’intercession et le salut des âmes.
31 juil
St Ignace de Loyola (✝1556), Fondateur de la Compagnie de Jésus.
30 juil
Ste Juliette (✝303) Martyre en Cappadoce ;
St Pierre Chrysologue (✝451), Évêque de Ravenne, Docteur de l’Église
29 juil
Ste Marthe (1er S.) Disciple du Christ, sœur de Lazare
28 juil
St Samson (✝565) Évêque de Dol.
27 juil
Ste Nathalie et ses compagnons (✝852) ;
St Siméon Stylite l’Ancien (✝459) Ascète en Syrie
26 juil
Sts Anne et Joachim (1er S.) Mère et père de la Vierge Marie
25 juil
St Christophe (3ème S.) Martyr en Lycie,
St Patron des voyageurs;
St Jacques le Majeur Apôtre (✝44)
24 juil
Ste Christine (V. 300) martyre
23 juil
Ste Brigitte de Suède (✝1373)
22 juil
St Auban (✝v.304) premier martyre anglais ;
Ste Marie Madeleine (1er S.) Disciple du Christ .
21 juil ;
St Laurent de Brindisi (✝1619) Capucin, Docteur de l’Église
20 juil
St Aurèle (✝430) Evêque de Carthage ;
Ste Marguerite (✝305) ;
Ste Marina de Bithynie ou Marie, (VIII° siècle).
19 juil
Ste Macrine la Jeune (✝379);
St Arsène (✝449) ;
St Ambroise Autpert (vers 730 - †784)
18 juil
St Frédéric (✝838) Evêque et martyr à Utrecht ;
Notre-Dame de Bonne Délivrance.
17 juil
Bses Carmélites de Compiègne (✝1794) martyres
16 juil
St Domnin d’Avrillé (Vendée, 3ème S.) ;
Sts Monulphe et Gondulphe, Évêques de Maastricht (6ème S.);
Notre–Dame du Mont Carmel (Terre Sainte).
15 juil
St Bonaventure (✝1274) Évêque, Docteur de l’Église
14 juil
St Boniface de Savoie (✝1270) Chartreux, Evêque de Belley puis Archevêque de Canterbury.
13 juil
St Etienne le Sabaïte (✝794), ermite en Palestine ;
St Henri (✝1024), Henri II, Empereur Romain–Germanique ;
Bx Jacques de Voragine (✝1298) Frère Prêcheur
12 juil
St Juventiole (6ème S.) Moine de Condat, Jura
11 juil
St Benoît (✝547) Benoît de Nursie, patriarche des moines d’Occident
10 juil
St Ulric (✝1093) ;
Bx Pacifique (✝ 1230)
9 juil
Ste Everilde (7er S.) Abbesse ;
Ste Marie-Hermine de Jésus, et ses compagnes (1866-1900), martyres en Chine.
8 juil
Sts Aquila et Priscille (1er S.), convertis par St Paul à Corinthe ;
Bx Pierre l’Ermite (✝1115) Prédicateur itinérant ;
St Thibaut de Marly (✝1247), moine
7 juil
Ste Aubierge (✝695) Abbesse de Faremoutiers ;
St Raoul (Ralph Milner) (✝1591) martyr
6 juil
Ste Dominique (4ème S.) Vierge et martyre en Campanie ;
St Thomas More (✝1535) chancelier du roi Henri VIII d’Angleterre, martyr
5 juil
St Antoine-Marie Zaccaria (✝1539) Fondateur des Barnabites.
4 juil
St Florent (4ème S.) Évêque de Cahors
Ste Elisabeth du Portugal (✝1336), Reine
3 juil
St Thomas (1er S.) Apôtre
2 juil
St Martinien (1er S.) Martyr;
St Colomban (✝ 615)
1er juil
St Justin, Philosophe et martyr (✝165) Rome, Père de l’Église;
St Thierry (✝533) Abbé près de Reims
Il est né en Provence. Il a occupé les fonctions d’officier de la cour sous le règne de Pépin le bref ou il fut le précepteur de Charlemagne. Il se consacre ensuite à la vie monastique à l'abbaye bénédictine de Saint Vincent, dans le duché de Bénévent en Lombardie. Il en devient l’abbé pour un temps très court. Il consacre une grande partie de sa vie à écrire et il est de ce fait, considéré comme une figure majeure de la Renaissance carolingienne.(période de renouveau de la culture et des études en Occident sous les empereurs carolingiens) et l’un des premiers grands théologiens
La Vierge Noire de Paris autrement appelée « Vierge des âmes en peine » est honorée depuis le XIe siècle à Saint-Étienne-des-Grès, sur la colline Sainte-Geneviève. Les grâces accordées aux fidèles y attirent un grand nombre de pèlerins. Jean Olivier, chanoine de Saint Étienne fonde la Confrérie de Notre Dame de Bonne Délivrance. En peu de temps, la Confrérie atteint 12000 membres. Elle disparait à la Révolution. Madame de Carignan Saint Maurice, qui vouait une grande dévotion à Notre Dame de Bonne Délivrance, achète la statue en 1791. Emprisonnée en 1793, elle se lie d’amitié avec la Supérieure Générale des Soeurs de Saint-Thomas de Villeneuve. Elles prient la Vierge de leur accorder de survivre à cette épreuve. Un an plus tard, elles sont libérées. Le 2 juillet 1806, la Vierge Noire est installée dans la chapelle des sœurs, rue de Sèvres. Aujourd’hui, Notre Dame continue son œuvre de protection maternelle et son culte s’étend à travers le monde
C’est au douzième siècle qu’un groupe d’hommes s’installent dans les grottes du Mont-Carmel (Terre Sainte) pour y vivre en ermites et prier Dieu.
Ils y construisent une chapelle dédiée à la Vierge Marie. En 1209, une règle monastique s’élabore avec la prière et la dévotion à Marie comme principe. Persécutés par les musulmans, ils se réfugient en Europe. Le Pape Urbain VI confirme en 1379, le titre, pour le Carmel, d' « Ordre de la Bienheureuse Marie, Mère de Dieu, Notre-Dame du Mont Carmel. »
En 1996, Jean Paul Deux, attestera que « La dévotion à Notre-Dame du Mont Carmel est liée aux valeurs historiques et spirituelles de l'Ordre des Frères de la Bienheureuse Vierge Marie du Mont Carmel
Né en Italie, il est fils de médecin. Il va étudier les Arts et Lettres à Paris. C’est à cette occasion qu’il entre chez les frères mineurs à 22 ans. Il prend le nom de Bonaventure. Elève intelligent et travailleur, il commence à enseigner en 1248. Il est nommé ministre général de l'Ordre des franciscains. Il œuvre à l’unité de l’ordre en Europe. En même temps il enseigne, prêche et écrit et accomplit sur l’ordre du Pape, des missions diplomatiques. En 1273, le pape Grégoire X l’élève à la dignité de cardinal. Il meurt à Lyon en 1274, où il avait organisé un concile. Il laisse l’une des œuvres spirituelles parmi les plus importantes. Il est fait docteur de l’église par Le Pape Sixte-Quint en 1587.
Destiné à l’état ecclésiastique, il entre très jeune à la Grande Chartreuse. En1232, il est élu évêque de Belley. En 1239 il administre aussi l’évêché de Valence.
En 1242, le roi Henri III Plantagenet l’appelle pour occuper le siège épiscopal de Canterbury. Il y rétablit la discipline du clergé, et fait preuve d’indépendance malgré son lien de parenté avec le roi (sa nièce Eléonore est l’épouse du roi).
Il meurt en Savoie le 14 juillet. Il est enseveli à l’Abbaye d’Hautecombe, nécropole des comtes de Savoie. Des miracles eurent lieu sur son tombeau.
Le pape Grégoire XVI le béatifia en 1839.
Jacques de Voragine est né à Varazze, près de Gênes.
A l’âge de 16 ans, il entre chez les Dominicains. Ses talents de prédicateur sont vite reconnus et il est nommé archevêque de Gênes en 1292 ; tâche qu’il accomplit avec un grand dévouement. Il laisse une oeuvre importante dont la Légende dorée : l’écriture de cet ouvrage s’étale sur près de 30 ans et relate les biographies de saints et martyrs.
Il est béatifié en 1816 par le pape Pie VII Il est fêté le 13 juillet.
Viventiolus est moine de Condat (Saint Claude), abbaye dont l’école est réputée et dans laquelle il enseigne. Il est fait choisir évêque de Lyon en 514. Il assurera cette charge jusqu’ en 523.
Il participe au Concile d’Agaune en 516.
Auteur de la « Vie des Pères du Jura », il y relate les débuts du monachisme dans cette contrée avec les Saints burgondes Romain, Lupicin et Engende.
Jeune noble de Nursie, en Ombrie, il se rend à Rome faire des études. Il quitte Rome qu’il juge trop tentatrice, car c’est « Dieu seul » qu’il cherche. Après avoir vécu en ermite dans une caverne de Subiaco, il organise la vie de disciples en prieuré : c’est la naissance de la Règle Bénédictine. Dans la journée du moine le travail utile s’ajoutait à la prière, le nom de Benoît sera associé à l’idée de travail, d’où l’expression « travail de bénédictin » pour une tâche ayant demandé de la persévérance.
Benoît s’établit durant près de 20 ans au Mont Cassin, premier monastère Bénédictin au monde.
Benoît est le Saint Patron de l’Europe : il est le fondateur du monachisme occidental. Sa vie et ses œuvres font partie des fondations de la civilisation et de la culture Occidentales.
Ses reliques sont à St Benoît sur Loire, avec celles de sa sœur Ste Scholastique fêtée le 10 février.
Marie Hermine naquit à Beaune ; son père est tonnelier. A 17 ans, elle est titulaire du Brevet des études ; elle veut s’engager en religion mais ses parents s’opposent à sa vocation. Elle entrera quand même à la Congrégation des Missionnaires Franciscaines de Marie de Vanves.
Elle est nommée infirmière à Marseille. Elle y est remarquée en 1898 par l’évêque coadjuteur de Taiyuan en recherche de fonds et de missionnaires : elle s’embarque pour la Chine avec un groupe de prêtres et de religieuses.
Elle arrive à la mission du Shanxi en 1899. Elle s’occupe des malades et enseigne le catéchisme.
La révolte des Boxers éclate. Le 6 juillet 1900 elle est arrêtée et condamnée à mort. Elle sera décapitée avec six de ses compagnes. Au moment du supplice, elles ont chanté le Te Deum.
Elles sont béatifiées en 1946 par Pie XII et canonisées en 2000 par Jean-Paul II.
De lignée royale et de la grande famille des Montmorency, il manifeste, dès son plus jeune âge, une grande dévotion à la Vierge Marie. Après avoir été militaire et avoir fréquenté la cour, il quitte le monde et entre chez les cisterciens. Il est nommé prieur en 1230. Il se signale par son dévouement, sa grande piété et par l’efficacité de ses prières.
Il reçoit la direction spirituelle des moniales de Port-Royal et de Notre-Dame-du-Trésor dans le Vexin. Il est appelé par Saint Louis à la cour.
Il meurt en 1247.
Son tombeau attire les pèlerins en foule. Il est canonisé en 1270. Ses reliques sont dans l’église de Cernay-la-Ville.
Il était un grand érudit et l’un des penseurs les plus importants du mouvement «Humaniste».
A la fois chanoine, juriste, philosophe, il est aussi un théologien et un homme politique.
Henri VIII l’élève au titre de chancelier du royaume.
Il entre en conflit avec ce dernier concernant son divorce d’avec Catherine d’Aragon pour épouser Anne Boleyn. Pour ce faire, le roi rompt avec la papauté et crée sa propre église. Thomas More le désavoue et refuse de cautionner le schisme. Il sera emprisonné et décapité.
Il est béatifié par l’église catholique en 1886 et canonisé en 1935.
Né à Crémone, il est médecin à 22 ans. Il ne veut pas soigner seulement les corps, mais aussi les âmes. Il est ordonné prêtre en 1529. Il exerce la médecine dans les hôpitaux et les institutions qui accueillent les pauvres.
En 1530, il se rend à Milan où il fonde la Congrégation des Clercs Réguliers de Saint-Paul. Il fonde aussi la branche féminine des Sœurs Angéliques de Saint-Paul et les Oblats de St Paul, pour les gens mariés.
Il meurt à Guastalla (Emilie Romane). Il est enseveli à Crémone. Son corps incorrompu est transféré à Milan en 1566 où il est toujours.
A sa mort, la Congrégation s’établit à l’Eglise Saint Barnabé à Milan, d’où le nom des Barnabites. Ils se sont répandus dans toute l’Italie, en France (à Contamine sur Arve, 74, ils s’installent dans l’ancien couvent clunisien après la destruction d’une partie de l’église par les Bernois), en Autriche, en Suède et jusqu’en Chine et en Birmanie.
Léon XIII rétablit le culte d’Antoine-Marie Zaccaria en 1890, il sera canonisé quelques années plus tard.
Il est, comme d’autres disciples, pêcheur sur le lac de Tibériade et choisi par le Christ. Il est connu pour son scepticisme. Il ne croit que ce qu’il voit, ce à quoi le Christ lui répond : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu ». Avec Saint Barthélemy, il part évangéliser la Syrie, la Mésopotamie et la Thrace. Il va jusqu’au Kérala. C’est vers l’an 79, qu’il est tué par un prêtre païen, jaloux de ses miracles. Il est enseveli à Mylapore. Ses reliques furent transportées en 232 à Urfa en Turquie. Pour d’autres, elles sont à Ortona dans les Abruzzes à la basilique San Tommaso Apostolo.
Il est le patron des architectes
Vers 580, il quitte l'Irlande en compagnie du futur saint Gall et parcourt l'Europe Occidentale, fondateur d'abbayes dont le rayonnement sera l'un des éléments les plus dynamiques de l'évangélisation durant l'ère mérovingienne. une règle austère, mais grâce à cela bien des saints y ont trouvé le chemin de leur sainteté dont saint Donat de Besançon, saint Faron de Meaux, saint Babolin de l'abbaye de Saint Maur des Fossés près de Paris, saint Wandrille, saint Amand, saint Philibert... Le plus célèbre de ses monastères est celui de Luxeuil en Franche-Comté. Un monastère qui, pendant deux siècles, fut le plus grand centre de la vie monastique en Occident. En 610, il dut fuir la Gaule où la reine Brunehaut le poursuivait parce qu'il lui reprochait ses vices et ses crimes. Il envisage de retourner en Irlande mais il doit rebrousser chemin. Il traverse alors les Alpes et se réfugie à Bobbio en Emilie-Romagne où il fonda son dernier monastère. C’est là qu’il rend son ame à Dieu.
Plusieurs localités se sont placées sous son patronage.
L’un des sept évêques envoyés de Rome vers 250 pour évangéliser la Gaule. Fondateur de l’Église d’Aquitaine, plusieurs communes portent son nom.
Sur son tombeau, une abbaye bénédictine est construite en 848, l’Abbaye Saint Martial. C’est une étape du pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle.
Saint Martial est invoqué en 994 à l’occasion du mal des ardents ; son culte se poursuit aujourd’hui. Des ostensions ont lieu à Limoges tous les sept ans.
Saint Paul est un pharisien de la Diaspora, né à Tarse en Asie Mineure. Il est de culture grecque et citoyen romain. Il se rend à Damas pour emprisonner ceux qui se réclament du Christ (vers 32-35). Sur le chemin, il est soudain enveloppé d’une lumière et il tombe à terre. Il entend alors une voix « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? ». Il en perd la vue pendant 3 jours. Il est ensuite baptisé par Ananie de Damas qui demande sa guérison. Il recouvre la vue.
La rencontre avec le Christ ressuscité transforme le persécuteur en missionnaire.
Dans les années 40, Paul fonde plusieurs églises en actuelle Turquie, puis en Asie Mineure et en Grèce. Dans les années 50 et 60, il adresse plusieurs Lettres à ces communautés : « les Epitres pauliniennes ». Ce sont les plus anciens documents du christianisme.
En 67 Paul est décapité. Il est enseveli sur la voie d’Ostie. La Basilique Saint Paul Hors les Murs sera édifiée par Constantin en son honneur, et consacrée en 324, le même jour que la Basilique St Pierre.
L’Apôtre Pierre se nomme d’abord Simon, Jésus lui donnera le nom de Simon Pierre.
Pêcheur sur le Lac de Tibériade, avec son frère André, ils décident de suivre Jésus.
Pierre a assisté à plusieurs miracles de Jésus (la Marche sur les Eaux, la guérison de la femme qui touche son vêtement ...) ou à des moments importants de la vie du Christ : la Transfiguration, l’arrestation et le procès, puis la Passion.
Parce que Pierre déclare à Jésus « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant », le Christ répond « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre j'édifierai mon Eglise ».
Pierre s’entend dire aussi « A toi je donnerai les clés du royaume des cieux ».
En 64, Pierre est crucifié la tête en bas dans le cirque de Caligula (à peu près l’actuel Vatican). Le tombeau de Pierre est situé sous Saint-Pierre. La 1ère Basilique décidée par l’Empereur Constantin a été organisée autour de sa tombe, lieu où il fut très vite vénéré (l’endroit fut confirmé à la suite de fouilles réalisées dès 1939 à la demande de Pie XII).
St Pierre est souvent représenté avec des clés et parfois en crucifié.
Irénée, dont le nom signifie « le pacifique » est né à Smyrne (Asie Mineure) vers 135-140 dans une famille grecque chrétienne. Il va à l’école de l’Évêque Polycarpe qui fut disciple de l’Apôtre Jean.
Arrivé dans la capitale des Gaules (Lyon) vers 175, il est prêtre et évangélise aux côtés de St Pothin responsable d’une communauté de chrétiens. En 177, il porte une lettre de cette Communauté au pape, il échappe à la persécution de Marc-Aurèle où 48 martyrs meurent, dont Pothin.
A son retour de Rome, il est élu Evêque de la ville.
Il est très attaché au rôle de missionnaire. Pour lui, le véritable Evangile est celui qui est transmis par les évêques qui, eux, l’ont reçu des Apôtres de façon ininterrom-pue.
A cette époque, les gnostiques nient l’Incarnation du Fils de Dieu et ils mettent en péril la chrétienté. Ils considèrent que la foi enseignée dans l’Eglise est destinée aux personnes simples. Seuls les initiés, les intellectuels auraient compris ce qui se cache derrière les symboles. Irénée étudie leur doctrine. Il écrit cinq livres « Contre les hérésies » et « l’Exposition de la prédication apostolique », le plus ancien catéchisme.
Il est l’un des premiers grands théologiens de l’Eglise d’Occident.
Né vers 1123 en Espagne, à 13 ans, il quitte sa famille pour aller en France et il choisit la vie monastique. Il entre à la Chartreuse de Montrieu (dans le Var, à 20 km de la Sainte Baume). Reconnu pour ses qualités intellectuelles et spirituelles, il y est élu Prieur en 1146. Il est sollicité par les religieuses du monastère de Prébayon pour écrire leurs Constitutions. Ces religieuses seront admises dans l’Ordre des Chartreux, ce qu’approuveront les papes Eugène III et Alexandre III.
Il développe les cultures (vignes, oliviers, céréales et prairies), mais ce moine novateur suscite les jalousies d’un seigneur et il doit partir. Il sera accueilli à la Grande Chartreuse. Aymon de Faucigny, attaché aux Chartreux, lui offre de s’installer dans la vallée de Béol, en Haute Savoie. En 1151, il y fonde avec ses compagnons la Chartreuse du Reposoir.
Pour avoir fait ensevelir près du Monastère deux gardiens de troupeaux morts sous une avalanche, il sera vénéré des montagnards.
Jean est saint par le culte populaire, Pie IX le proclame Bienheureux en 1864.
Après avoir mené une vie d’ascèse dans le désert en compagnie des Esséniens, Jean-Baptiste prophétisa la venue de Jésus de Nazareth. Il l’a baptisé sur les bords du Jourdain et l’a désigné comme l’Agneau de Dieu.
Jean-Baptiste, qui avait instauré le baptême dans l’eau et qui inquiétait le pouvoir romain par ses nombreuses conversions à la foi chrétienne, a reproché au roi Hérode Antipas son mariage avec Hérodiade, sa belle-sœur; Jean-Baptiste est emprisonné pour ce motif, puis il sera décapité.
Jean Baptiste est le seul saint dont on fête la naissance car elle fut sanctifiée dès la visite de la Vierge à sa mère Elisabeth : « L’enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplie de l’Esprit Saint ».
Sa fête est l’une des plus anciennes du calendrier, sa célébration est constatée dès le milieu du IVème siècle. Il est représenté vêtu d’une peau de bête.
Référence :
l’Évangile de Luc relate la naissance de St Jean Baptiste, au chapitre I, versets 39 à 80.
Né dans la République de Venise, il est page à la Cour de Florence à 9 ans, puis, à la Cour de Madrid à 13 ans.
IL décide de devenir jésuite. A 17 ans, il est novice à Rome, à Saint-André du Quirinal.
Il étudie la philosophie et la théologie.
C’est lors d’un voyage à Mantoue qu'il est reçu à la Maison des Jésuites de Milan. A cet endroit, sa mort prochaine lui est révélée.
Il meurt de la peste à 23 ans lors de la grande épidémie de 1591.
Son 1er miracle après sa mort est la guérison de sa mère à laquelle il apparait.
Il est béatifié en 1604 par le pape Clément VII et canonisé en 1726 par Benoît XII.
En 1925, il est déclaré par Pie XI Patron Céleste de toute la jeunesse Chrétienne.
Ils sont fils jumeaux de St Vital de Ravenne et de Bienheureuse Valérie de Milan. Ils donnent leurs biens aux pauvres et rejoignent Saint Nazaire de Milan à Embrun.
Les soldats de Néron les emmènent à Milan. Le général Astase leur demande de sacrifier aux idoles pour assurer sa victoire contre les Marcomans, peuple germanique de Moravie souvent opposé aux Romains. Ils refusent d’abjurer leur foi. Gervais ajoute que seul Dieu peut lui donner la victoire. Il est alors fouetté à mort. Protais refuse à nouveau, il est torturé puis décapité en 57.
Philippe, un autre chrétien, fait ensevelir leurs corps sous sa maison. Il place dans le cercueil le récit de leur vie et de leur martyre.
Au IVème siècle, Ambroise de Milan a une vision de deux jeunes gens vêtus d’une tunique blanche qui prient avec lui. Peu après, à l’aube, Saint Ambroise revoit les jeunes gens en compagnie de Saint Paul. Ce dernier lui indique le lieu où sont leurs corps. Les corps incorrompus y sont retrouvés. Il en émane une odeur suave. Le récit de leur vie est auprès de leur tête.
En 386, Ambroise, alors évêque de Milan, fait transférer les corps dans la Basilique Saint Ambroise.
Plusieurs miracles eurent lieu près de leurs reliques.
Près de 50 églises leur sont dédiées en France. Un arbre, l’orme, leur est parfois consacré. Il est alors planté devant l’église, comme à Paris ou à Gisors.
30 juin
St Martial (✝3ème S.) Évêque de Limoges
29 juin
St Pierre et St Paul (✝1er S.) Apôtres, St Pierre a été le 1er Pape
28 juin
St Argimir (✝856), martyr à Cordoue ;
St Irénée de Lyon (✝v.201) Évêque et martyr
27 juin
St Cyrille d’Alexandrie (✝444) Père et Docteur de l’Eglise ;
St Didier d’Autun (✝579)
26 juin
St Maixent d’Agde (✝515) Abbé en Poitou ;
St Anthelme de Chignin (✝1178) Évêque de Belley
25 juin
Ste Thècle (St Jean de Maurienne) ;
St Jean d’Espagne (✝1160) Moine fondateur de la branche féminine de l’ordre cartusien, puis de la Chartreuse du Reposoir (74)
24 juin
Nativité de St Jean-Baptiste (1er S.)
23 juin
Ste Etheldrede (✝679) Abesse, fondatrice d’Ely, Angleterre
22 juin
St Auban (✝v.304) premier martyr anglais ;
St Paulin de Nole (✝431), évêque
21 juin
St Louis de Gonzague (✝1591) Jésuite, Mantoue..
20 juin
Ste Gemme (✝109) martyre portugaise venue en Aquitaine
St Gobain Ermite dans l'Aisne, moine d'origine irlandaise, disciple de St Fursy (+ 670)
19 juin
Ste Hildemarque (✝v.686) abbesse à Fécamp ;
Sts Gervais et Protais (2ème S.) martyrs à Milan .
18 juin
St Léonce de Tripoli (4ème S.),
Liban(Phénicie) ;
St Guy de Baume (✝v.940) abbé de Baume-les-Messieurs(39) ;
St Fortunat (✝609)
17 juin
St Hervé (✝568) Abbé en Bretagne
16 juin
St Jean François Régis (✝1640) Jésuite-apôtre du Vivarais
15 juin
St Augustin, Évêque d’Hippone (✝430) Docteur de l’Église ;
St Guy (✝303), Martyr
14 juin
St Gervold, Abbé de Fontenelle (✝ v. 807) ;
St Méthode le Confesseur
Patriarche de Constantinople (✝ 847)
13 juin
St Antoine de Padoue (✝1231) Frère Mineur, Docteur de l’Église
12 juin
St Onuphre (✝400) Anachorète en Égypte, patron des tisserands
11 juin
St Barnabé (✝1er S.) Disciple et compagnon de St Paul, Apôtre
10 juin; St Landry (✝1050), moine, Hte Maurienne ;
St Landry (✝656) Évêque de Paris, fondateur de l’Hôtel-Dieu
9 juin
St Ephrem le Syrien (✝373) Diacre et Docteur de l’Église ;
Bse Diane d’Andalo (✝1236)
8 juin
St Médard (✝560) Évêque de Noyon
7 juin
St Gilbert (✝1152) Religieux prémontré
6 juin
St Claude (✝699) Évêque du Jura
5 juin
St Boniface (✝754) Apôtre des Germains, Archevêque de Mayence
4 juin
Ste Clotilde (✝545) Reine des Francs
3 juin
St Genet Évêque de Clermont (✝ 662)
2 juin
Ste Blandine et St Pothin (✝177) martyrs à Lyon.
1er juin
St Justin , Philosophe et martyr (✝165) Rome, Père de l’Église .
Venance Fortunat est né vers 530 en Vénétie. Il étudie le droit et l’éloquence à Ravenne. Vers 565, ce brillant poète est envoyé en Gaule comme agent impérial. De Metz, où Sigebert vient d’épouser Brunehaut, il accompagne les souverains à Reims, Cologne, Trèves....
Souffrant d’une ophtalmie, il attribue sa guérison à Saint Martin et va se recueillir sur son tombeau à Poitiers. Il y rencontre Radegonde, fondatrice du Monastère Sainte-Croix dont il deviendra le Chapelain et l’ami. Il sera prêtre en 574 et consacré Evêque de Poitiers vers 600.
Il est connu pour ses nombreux écrits et il meurt en 609.
Jean François entre très tôt dans la Compagnie de Jésus (19 ans). Il est envoyé au Puy où il se consacre à la prédication. Il est considéré comme l’un des plus grands prédicateurs du XVIIe siècle. « Ce marcheur de Dieu » parcourt le Velay, le Vivarais et le Forez, pour ramener dans le giron de l’Eglise les chrétiens convertis au protestantisme. Il travaille à cette tâche sans relâche pendant sa courte vie. Celui qui fut appelé « le père des pauvres » meurt épuisé de fatigue et de froid au cours d'une mission au bourg de La Louvesc dans le Massif Central. Cet homme modeste a accompli de nombreux miracles de son vivant. Il est proclamé Bienheureux par Clément XII. Il est canonisé en 1737. Sa tombe est encore aujourd’hui l’objet d’un culte.
Son père est sicilien et païen. Sa nourrice Crescence et son précepteur Modeste le font baptiser à l’insu de son père. Guy tente de convertir le fils du gouverneur romain ; il échoue. Il sera martyrisé par après avec Crescence et Modeste. Leurs reliques sont dans l’église Sainte-Marie du Rosaire à Venise. Au IXème Siècle, des bénédictins en ont transporté une partie à Saint-Denis et en Westphalie.
Saint Guy est vénéré dans le Nord de la France et en Belgique.
Au XIVème Siècle, il est invoqué lors d’une épidémie et des guérisons eurent lieu.
Fernando Martins de Bulhões est né vers 1195 à Lisbonne, dans une famille noble Il étudie au monastère de la Sainte Croix de Coïmbre. À 15 ans, il entre chez les chanoines réguliers de Saint Augustin. A 25 ans il demande son admission chez les franciscains. il y devient « frère Antoine ». Il participe au côté de François d'Assise au chapitre général du 30 mai 1221, et passe près d'un an au couvent de Montepaolo, en Romagne, pratiquement isolé du reste de la communauté. En 1222, lors de l'ordination de plusieurs franciscains, il doit prendre la parole à la place d'un frère et montre un grand talent d'orateur et d'érudit. François d'Assise l'envoie alors prêcher en Italie et en France. Très savant, ses prédications et enseignements, rencontrent un grand succès. Il va s'établir dans le Sud de la France, où il obtient la conversion de nombreux cathares. Il fonde un monastère à Brive.
En 1227, après la mort de François d'Assise, il devient provincial d'Italie du Nord, tout en continuant ses prêches et ses controverses face aux albigeois. Il se rend alors à Rome, où il devient l'un des conseillers du pape Grégoire IX. En 1231, il est envoyé à Padoue, où il poursuit ses prêches. Il meurt d'épuisement le 13 juin suivant, près de Padoue à l'âge de 36 ans. Malgré un apostolat court, ses actes et ses prêches ont une portée internationale jusqu'à nos jours. Antoine est canonisé dès le 30 mai 1232 par Grégoire IX, en raison d'une quarantaine de guérisons. Les foules viennent nombreuses, encore aujourd'hui dans la basilique qui lui est dédiée à Padoue. À partir du XVII °, il est également invoqué pour retrouver les objets perdus, puis pour recouvrer la santé et, enfin, pour exaucer un vœu. Il est commémoré le 13 juin.
Il nait à Chypre dans une famille juive sous le prénom de Joseph. Il est le cousin de Marc l’Évangéliste. Comme le voulaient les règles de l’Église Primitive, il vend un champ et offre l’argent aux Apôtres. Ceux-ci le nommeront Barnabé, ce qui signifie « fils de consolation ».
Barnabé présentera Paul aux Apôtres après sa conversion.
Il part avec Paul et Marc évangéliser les païens qui accueillent avec joie la Parole du Christ.
Il ne fut pas l’un des douze, cependant il a le nom d’Apôtre comme Saint Paul. Ils ont une part importante dans la fondation du Christianisme.
Son tombeau situé à Chypre est découvert au Vème S. Il contenait un exemplaire de l’Évangile de Matthieu. A proximité de là se situe le Monastère Saint Barnabé.
« Le loup ne s’attaque d’abord au pasteur que pour se jeter ensuite sur le troupeau. Soyez fermes dans la foi», paroles du Christ rappelées par Barnabé au moment de sa capture par les juifs de Salamine.
Officier à la Chan-cellerie Royale sous Clovis II, vers 650, il est évêque de Paris.
En 651 sévit une famine : Landry vend tous ses biens, et même des objets liturgiques pour les plus démunis.
Aidé par des moniales, afin d’éviter les épidémies, il regroupe les malades pour les soigner plus efficacement et éviter que le mal ne se propage. En ce lieu, à côté de Notre-Dame de Paris, appelé d’abord Hôpital St Christophe, s’élèvera l’Hôtel-Dieu de Paris.
Avec 23 autres évêques, Il fonde en 653, au Concile de Clichy, l’Abbaye bénédictine de Saint-Denis. Il construit l’église de St Germain l’Auxerrois, paroisse des rois de France au VIIème Siècle.
Il meurt en 656, de nombreux miracles eurent lieu à l’attouchement de son suaire.
Médard est né à Salency en Vermandois (Picardie). Il est le fils d’un franc de la Cour de Childéric 1er et de Protagie, noble gallo-romaine qui a converti son futur époux au christianisme.
Médard est très tôt sensible aux plus pauvres. Il donne ses habits neufs à un mendiant. A 10 ans, il donne le cheval dont son père lui avait confié la garde à un pauvre paysan qui n’avait pas le sou et qui venait de perdre le sien. Quand son père vient récupérer le cheval, malgré une forte averse, Médard reste sec. Le père comprend que son geste était approuvé par Dieu et il laisse l’animal.
Médard est fait prêtre en 489. Avec son frère prêtre lui aussi, il assiste Saint Rémi lors du baptême de Clovis en 496. Vers 530, il est nommé évêque à la demande des habitants. En 531, il s’installe à Noyon où le siège épiscopal a été transféré par suite des invasions barbares. En 532, il est évêque de Tournai, auquel Noyon est alors rattaché. Il y convertit de nombreux païens et consacre Radegonde dans ses vœux perpétuels. Il meurt en 560. Ses reliques sont dans l’Abbaye St Médard de Soissons et à Paris dans l’église St Médard.
58 communes portent son nom. Il est invoqué pour et contre la pluie, pour le bon déroulement des moissons. Il est prétendu, aussi, soulager les maux de dents.
Né à Salins dans une famille gallo-romaine, il est d’abord militaire.
Il devient moine à Condat dans le Jura. Il sera bientôt élu évêque de Besançon. Il quitta cet état pour vivre dans la solitude à l’abbaye de Saint-Oyend-de-Joux qu’il administrera pendant près de 50 ans.
Il a contribué largement à son rayonnement. Un demi-siècle après sa mort, l’exhumation de son corps le montre incorrompu. Son monastère et le village voisin qui prirent son nom sont devenus des lieux de pèlerinage où beaucoup de miracles s’accomplirent.
Il nait en Angleterre vers 675 sous le nom de Winifred. Très jeune, il est attiré par l'idéal monastique. Ordonné prêtre à trente ans, il se sent appelé à convertir les païens du continent. Avec des compagnons, il prend le chemin de la Frise (Allemagne). Pour convertir, il utilisait deux méthodes : il recherchait dans un premier temps l'appui des rois et des grands et dans un second temps il conviait les monastères à être de véritables foyers de vie chrétienne authentiques et évangélisateurs. Ses succès vinrent aux oreilles du pape Grégoire II qui le consacra évêque en 722 et lui donna le nom de Boniface. Il gagna à la religion chrétienne des foules immenses et fixa son siège épiscopal à Mayence. Il fonda de nombreux monastères, masculins et féminins. En 754 des frisons païens l'assassinèrent avec 52 compagnons, alors qu'il célébrait la messe. Les restes de Boniface ont été déplacés de la campagne frisonne à Utrecht, puis à Mayence, puis enfin ont été enterrés dans l’église abbatiale de Fulda. Il jouit d’une grande dévotion chez les catholiques.
Fille du roi Burgonde Chilpéric II (le Jeune) et de la chrétienne Caratène, elle naquit probablement à Lyon, où l’on vénérait les martyrs Ste Blandine et St Pothin (fêtés le 2 juin). Après la mort de son père, elle eut pour tuteur son oncle Godigisel (ou Godegisel) roi des Burgondes de Genève subordonné à Gondebaud, roi de Bourgogne établi à Lyon.
Demandée en mariage par Clovis, dans le but de s’allier aux Burgondes contre les Visigoths, elle accepta pourvu que leurs futurs enfants soient élevés dans la foi chrétienne. Après la promesse de Clovis de recevoir le baptême, par sa prière elle obtint la victoire des Francs contre les Alamans à Tolbiac en 496.
Ste Clotilde est la Patronne de l’aviation légère de l’armée de Terre.
Saint Pothin est le premier évêque de Lyon. Il vient d’Orient. Il a été formé par St Polycarpe, évêque de Smyrne qui l’a envoyé en Gaule.
Après avoir évangélisé, il est arrêté à l’âge de 90 ans. A la question « qui est le Dieu des Chrétiens ? », il répond « vous le connaîtrez si vous en êtes digne ». Maltraité par la foule, il est ensuite jeté en prison où il meurt peu après.
Blandine est esclave romaine à Lyon. Elle se joint à la communauté chrétienne de Pothin. Avec 5 de ses 47 compagnons, ils sont accusés d’inceste et de cannibalisme. Elle répond inlassablement aux autorités : « Je suis chrétienne et nous ne faisons aucun mal ». Elle est condamnée aux arènes. Les fauves se couchent à ses pieds. Elle est ensuite torturée puis livrée dans un filet à un taureau. Il la lance en l’air avec ses cornes, mais elle survit. Bien que frêle, elle en sort indemne.
Elle sera égorgée en 177. Son corps et ceux des autres martyrs sont brûlés, leurs cendres sont jetées dans le Rhône.
Elle est la patronne de la ville de Lyon et des servantes.
En 1986, Jean-Paul II s’est rendu auprès du poteau symbolisant le lieu du martyre. Il a rappelé les nombreux martyrs qui, aujourd’hui encore, restent fidèles au Christ malgré les injures, le bannissement et les tortures.
Justin est né au début du IIème siècle à Flavia Neapolis (actuelle Naplouse en Cisjordanie) d’une famille de colons païens. De culture hellénique, en quête de sagesse, il étudie la philosophie et découvre Platon, ce qui le mènera aux Prophètes de l’Ancien Testament et au Christ. Il se convertit à Ephèse, vers l’an 150. Pour Justin, « le Christianisme est la seule philosophie sûre et profitable" (Dialogue, 8, 1).
Il ouvre une école de philosophie à Rome. Il y enseigne la doctrine des chrétiens. Dénoncé, il est jugé avec 6 autres chrétiens; ils refusent d’abjurer leur foi et seront décapités.
Justin est considéré comme le premier théologien et le premier à avoir confirmé la séparation du Christianisme avec le Judaïsme.
Cette fête chrétienne est fêtée le 31 mai par les catholiques et le 30 mars par les orthodoxes. Elle commémore la visite de Marie à sa cousine Elisabeth, toutes deux enceintes, l’une de Jésus, l’autre de Jean-Baptiste. La visitation rappelle les deux enfants à naître, Jésus et son cousin Jean-Baptiste. La mission de Jean-Baptiste est confirmée, sa vocation prophétique est de préparer et d'annoncer la venue de Jésus parmi les hommes. C'est aussi à cette occasion que Marie, remplie de l'Esprit-Saint prononce le Magnificat qui marque le lien profond entre l’Espérance et la Foi.
Elle entendit les voix de Saint Michel, de Sainte Catherine et de Sainte Marguerite, dès l’âge de 13 ans. Ces voix lui demandaient de libérer la France et de faire sacrer le roi à Reims. C’est ce qu’elle fera, montrant en toutes occasions courage et détermination. Charles VII, roi ingrat l’abandonne et elle est faite prisonnière à Compiègne. Elle sera livrée aux Anglais. Elle restera fidèle à sa foi jusqu’au bout avec une grande dignité. Elle est brûlée vive à Rouen, le 30 mai 1431. Elle avait 19 ans. Elle est canonisée le 30 mai 1920. Figure lumineuse du Moyen âge, cette jeune fille est l’exemple même de l’amour de la patrie et de la fidélité à ses convictions.
Germain nait près d’Autun. Il sera moine pendant 15 ans, puis Abbé du monastère de Saint-Symphorien d’Autun. Les pauvres venaient en nombre, Germain donnait jusqu’au dernier pain de la communauté. Ce geste ayant suscité l’incompréhension des autres moines, il se retire dans sa cellule et prie : une dame amène des vivres et envoie un charriot de blé. Lors d’une prière, il voit un vieillard auréolé de lumière lui présenter les clefs de la ville de Paris et lui prédire qu’il « sera bientôt le pasteur de cette ville ». Quatre ans plus tard, Germain devient Evêque de Paris. Il mène une vie de prières, il guérit, secourt les pauvres.
Il fonde l’Abbaye de Sainte-Croix-Saint-Vincent (Saint-Germain des Prés) et encourage le culte des Saints protecteurs. Germain vécut près de 80 ans.
Ils sont les fils d’Aurélien, notable de Nantes
Leur villa abritait le premier sanctuaire chrétien édifié à Nantes sur lequel 5 églises seront successivement construites, dont la Basilique Saint-Donatien-et-Saint-Rogatien au XIXème siècle.*
Donatien fut baptisé par l’évêque de Nantes, St Similien, pendant que Rogatien est encore catéchumène.
Le gouverneur romain leur demande de sacrifier aux idoles, ce qu’ ils refusent. Ils seront alors torturés puis décapités.
Leur culte se répand dans la vallée de la Loire et en Bretagne. Leurs reliques, déplacées lors des invasions Vikings puis à plusieurs reprises, ont été dispersées à la Révolution. Jusqu’à la Révolution, leur fête était chômée dans le diocèse. Ils sont les Patrons de la cité nantaise.
*Celle-ci sera détruite par un violent incendie, accidentel bien sûr, le 15 juin 2015.
Elle est née le 27 novembre 1765 à Sancey-le-Long (Doubs) ; elle est bergère à 8 ans, elle a 16 ans quand sa mère meurt. Elle aura la charge de toute la famille. A 22 ans elle entre dans la Communauté des filles de St Vincent de Paul à Paris.
Le décret d’août 1793 dissout les congrégations. Jeanne-Antide rentre alors à pied à Besançon en 1797,
En 1799, elle ouvre dans cette même ville une école gratuite pour jeunes filles. Elle fonde une congrégation : «Les Sœurs de la Charité de Besançon ». Les règles en seront approuvées par l’Évêque de Besançon et par le Pape Pie VII.
Dès 1810, la congrégation compte 37 Maisons dans le seul diocèse de Besançon.
L’Hôtel-Dieu à Thonon-les Bains sera sa première fondation en Savoie.
A l’appel de Murat, roi de Naples, elle ouvrira une fondation à Naples.
Elle y meurt en 1826. Elle est béatifiée en 1926 et canonisée en 1934 par Pie XI.
Née Marguerite Manchini et appelée sœur Rita de Cascia en Ombrie, elle veut devenir religieuse mais ses parents souhaitent la marier. Elle accepte mais se retrouve veuve en 1412.
Ses enfants suivront leur père 8 ans plus tard. Elle sera alors religieuse chez les Augustines. Elle entre dans une vie de prières, de pauvreté et de charité.
Sa vie est semée de prodiges. Elle meurt le 22 mai 1457. Le peuple à qui elle avait tant donné la reconnut comme une sainte. Urbain VIII la béatifie en 1628, Léon XIII la canonise.
Sa tombe située à Cascia, est devenu un lieu de pèlerinage. De nombreuses églises, en France lui sont dédiées dont la chapelle Sainte Rita à Paris.
Elle est la patronne des causes désespérées.
Fils d’un centurion romain devenu empereur, " Constantin le Grand, aux racines de l’Europe » : est le thème du colloque international organisé par le Comité pontifical des sciences historiques qui s’est tenu au Vatican du 18 au 20 avril 2012, à l’occasion du 1700ème anniversaire de la bataille du Pont Milvius (au Nord de Rome).
Le 28 octobre 312, l’Empereur Constantin qui marchait en tête de ses troupes aperçoit dans les airs une croix lumineuse avec ces mots « par ce signe, tu vaincras ».
Encouragé par cette vision, Constantin gagne contre Maxence.
Il choisit alors de défendre le christianisme alors que Rome persécutait les Chrétiens.
Constantin convoque le concile de Nicée et bâtit à Rome une basilique sur le tombeau de Pierre.
31 mai
Visitation de la Vierge Marie
30 mai
Ste Jeanne d’Arc, Vierge (✝1431). Après la Ste Vierge Marie, c’est la 2nde patronne de la France.
29 mai
Ste Ursule Ledochowska, fondatrice des Ursulines du Cœur de Jésus, Pologne, Russie…(✝1939)
28 mai
St Germain, Évêque de Paris (✝576).
27 mai
St Augustin, Évêque de Cantorbéry, Angleterre (✝604)
26 mai
St Philippe Néri, Fondateur de l’Oratoire, 2nd patron de Rome (✝1595).
25 mai
Ste Madeleine-Sophie Barat, Fondatrice de l’Institut des Sœurs du Sacré-Cœur (✝1865) ;
St Urbain (?- 230), Pape.
24 mai
Sts Donatien et Rogatien, Martyrs à Nantes (✝304)
23 mai
St Didier, Evêque de Vienne (✝607) ;
Ste Jeanne-Antide Thouret (✝1826) Fondatrice des Sœurs de Charité
22 mai
Ste Rita (Marguerite) de Cascia, Italie. Veuve, Moniale (✝1456)
21 mai
St Louis Beaulieu, prêtre, martyr en Corée (✝1866) ;
St Constantin le Grand, Empereur romain (✝337)
20 mai
St Bernardin de Sienne. Frère Mineur (✝1444)
19 mai
St Yves Hélory, prêtre et juge en Bretagne (✝1303)
18 mai
St Erik, Roi de Suède (✝1160)
17 mai
St Pascal Baylon, (✝1592) Frère de l’Ordre des Mineurs, en Aragon.
16 mai
St Honoré (✝600) Évêque d’Amiens, saint patron des boulangers
15 mai
Ste Denise Martyre en Turquie (✝vers 250) ;
St Isidore le Laboureur, Paysan
(✝ 1130).
14 mai
St Matthias, apôtre (1er S.)
13 mai
St Robert Bellarmin (✝1621), évêque, jésuite, docteur de l’Église ;
Notre-Dame de Fatima, Portugal. Apparitions de la Vierge dès 1917
12 mai
St Achille de Larissa (✝330), Évêque de Larissa, Grèce ;
St Léopold de Castelnuovo (✝ 1942), prêtre capucin
11 mai
Ste Estelle, Vierge (3ème S.) Martyre.
10 mai
Ste Solange, Martyre
(✝880). 2nde patronne du Berry ;
St Pierre II de Tarentaise Évêque (✝ v.1174).
9 mai
St Grégoire de Naziance (✝390), Patriarche de Constantinople, Docteur de l’Eglise ;
St Pacôme le Grand (✝346), Fondateur du monachisme chrétien
L'ASCENSION
8 mai
Apparition de St Michel Archange au Mont Gargano (Italie) vers 525
; St Désiré (✝550), Évêque de Bourges
7 mai
Bse Marie-Louise Trichet (✝1759), Religieuse ;
Ste Gisèle (757 – †810)
6 mai
Ste Bénédicte de Rome (6ème S.), religieuse ;
St Evode (1er S.), Évêque d’Antioche ;
St Germain de la Mer, évêque et martyr (✝ 480).
5 mai ;
Ste Judith (✝1260), Bénédictine au Disibodenberg ;
St Hilaire (✝449), Évêque d’Arles.
4 mai
St Sylvain de Gaza et ses 39 compagnons (✝311), Évêque de Gaza, Martyr ;
Bx Jean-Martin Moyë, prêtre des Missions étrangères de Paris (✝ 1793)
3 mai
St Jacques le Mineur (1er S.), un des douze apôtres du Christ ;
Fête de la découverte de la Sainte Croix.
2 mai
St Athanase d’Alexandrie (✝373), Patriarche, Père de l’Église
1er mai
St Jérémie (6ème S.Av.JC), le Prophète;
St Joseph (vers 35 Av.JC–30 ), Artisan, époux de la Vierge Marie
Les fêtes sont des repères dans toute société et elles sont sacrées. En Occident chrétien, le dimanche est chômé dès le VIème siècle.
La Pentecôte, qui commémore la descente du Saint Esprit sur les Apôtres, est au Moyen-Âge l’occasion de pèlerinages. Jusqu’à la Révolution, toute la semaine qui suivait était fériée. En 1802, le Concordat institue le dimanche et le lundi comme jours fériés. C’était le jour où l’on accueillait les nouveaux communiés et confirmés. Depuis 1965, il n’y a plus de liturgie propre à ce jour.
En 2015, sous Paul VI, une célébration dédiée à Marie a été reprise pour le lundi de Pentecôte : la fête de « la Bienheureuse Vierge Marie, Mère de l’Eglise ».
Issu d’une famille noble, orphelin, Bernardin est élevé par son oncle.Il est très doué en études et très pieux. Son dévouement lors de l’épidémie de peste est tel qu’on lui confie un temps la direction de l’hôpital.Il entre chez les Franciscains et il devient prêtre chargé de la prédication. Il parcourt toute l’Italie et annonce l’Évangile à des milliers de personnes.
Il fait l’objet d’un culte populaire en Corse, dû au rôle des franciscains dans l’île.
Fils d’un chevalier, orphelin très jeune, élevé par sa mère Azou du Quinquis, femme très pieuse. A l’université de Paris, puis à Orléans, il étudie les arts, la théologie et le droit. Nommé curé de Trédrez et juge ecclésiastique à Tréguier. Il partage ses ressources avec les pauvres et défend gratuitement les démunis. Après sa mort, a fait l’objet d’un culte populaire, en Bretagne et au-delà.
Erik IX, roi de Suède de 1150 à 1160. Erik est chrétien, c’est dans cet esprit qu’il rédige les lois de son royaume de Suède sans pour autant forcer ses sujets à la conversion.
Il est aussi soucieux des droits des femmes.
Il a le projet de conquérir la Finlande dans le but d’agrandir ses territoires et d’y porter l’Évangile. Un prince danois l’assassine à Turku, port finnois, à la sortie de la messe de l’Ascension. Une fontaine a alors jailli de la terre, des miracles ont eu lieu à cet endroit après sa mort.
Il est le saint patron de Stockholm et l’un des grands patrons de la Suède.
Isidore est domestique chez le seigneur Vargas, près de Madrid.
Il est très pieux, Chaque dimanche il chante lors de la grand-messe, puis il passe sa journée en prière. Chaque jour, il prend sur son temps de sommeil pour prier.
Les autres ouvriers l’accusent de prier plutôt que de travailler la terre. Son maître le guette : il le trouve en extase tandis que les bœufs continuent le labour, comme conduits par des anges.
Il est enterré à la Collégiale Saint André de Madrid
Les guérisons se multiplient sur sa tombe ou en buvant l’eau de la fontaine jaillie du sol grâce à sa prière un jour de sécheresse.
Le roi Philippe II d’Espagne, guéri par son intercession, demande sa canonisation.
Il est béatifié en 1619 et canonisé en 1622 par le Pape Grégoire XV, le même jour qu’Ignace de Loyola, Thérèse d’Avilla, François-Xavier et Philippe Néri.
Isidore est le saint patron de Madrid, aussi celui des laboureurs, des agriculteurs, des ouvriers journaliers et des charretiers.
Des pèlerinages ont lieu le jour de sa fête. Son culte s’est diffusé en Bretagne, en Franche-Comté et au Tyrol.
A Fatima, petit village situé au centre du Portugal, trois enfants sont témoins de six apparitions de la Vierge en 1917. Les messages concernent l’importance de la prière, la consécration du monde au cœur immaculée de Marie…. Les visions seront reconnues par l’Eglise en 1930. Des pèlerins viennent du monde entier dans ce lieu. La Vierge de Fatima est révérée partout dans le monde et particulièrement au Portugal. La congrégation de l'Apostolat Mondial de Fatima, qui compte plusieurs millions de membres, a pour but de transmettre le message spirituel révélé aux enfants.
Le 13 mai est le jour anniversaire de la première apparition, le 13 mai 1917.
Né en 1102 à St Maurice l’Exil en Dauphiné, dans une famille pieuse et charitable. En 1121, il entre au monastère cistercien de Bonnevaux.
Avec quelques moines, ils fondent en 1132 l’abbaye de Tamié. Il en sera le 1er Abbé.
Rapidement connu pour ses miracles, il est élu archevêque de Moutiers par le clergé et le peuple en 1141.
A Moutiers, le palais épiscopal devient la maison des pauvres ; il y organise une distribution de soupe. Dans cette même ville, il ouvre un hospice et rénove celui du Petit-Saint-Bernard.
Il fait à plusieurs reprises office de négociateur pour rétablir la paix en Europe et protéger l’unité de la chrétienté.
Il meurt à l’Abbaye cistercienne Notre-Dame de Bellevaux en 1174.
Des miracles ayant eu lieu sur son tombeau, il est canonisé en 1192 par le Pape Célestin III.
Pacôme est né vers 292 dans un village de Haute-Egypte, dans une famille païenne. Après avoir servi dans les armées de Constantin, il est recueilli à Thèbes par des chrétiens. Touché par les vertus de charité, il se convertit.
Il se retire dans le désert pour étudier auprès d’un ermite, il veut rejoindre Antoine le Grand. Une voix lui dit alors de fonder un couvent à Tabennèse, sur les rives du Nil. Il formera la 1ère communauté avec 3 compagnons. Plusieurs centaines de disciples les rejoindront, répartis dans une dizaine de monastères.
Un ange dicte à Pacôme la 1ère règle monastique, écrite en copte. Les bases de la vie dans un monastère sont posées : le noviciat, l’habit, les repas en commun, les jours de jeûne, l’oraison, l’obéissance stricte au Supérieur...
Pacôme meurt en 346.
Saint Michel est un ange du 1er cercle angélique, c’est-à-dire un séraphin. Le terme d’« archange » utilisé pour le qualifier (comme pour Gabriel et Raphaël) est un terme générique, indiquant qu’il est un « chef ». Il est le chef des armées angéliques. Il est par excellence l’ange du combat spirituel. C’est lui qui, à la fin des temps, livrera le combat final contre Satan, Il apparait toujours dans les lieux élevés. La plus célèbre de ses apparitions est celle du mont Gargano (au Sud de l’Italie) le 8 mai 492. Saint Michel est également le patron et le protecteur de la France, depuis le 8ème siècle. Charlemagne a institué la fête officielle de son Empire le 29 septembre, parce que c’est la date anniversaire de la dédicace de l’église du mont Gargano. Il fit représenter saint Michel sur ses étendards avec l’inscription : « Saint Michel, patron et prince de l’Empire des Gaules ». Cela fut confirmé au 15ème siècle lorsque saint Michel apparut à Jeanne d’Arc et lui dit : "Je suis Michel, protecteur de la France"
Sœur de Charlemagne, elle était destinée depuis son enfance à entrer dans les ordres. Elle fut donc religieuse à l’abbaye de Chelles, puis abbesse de ce monastère. Elle était la filleule du pape Étienne II.
Elle est fêtée le 7 mai ou le 21 mai
Il est né en Grande Bretagne dans un empire romain christianisé grâce à Constantin 1er.
Il devient prêtre à 25 ans... Il se rend en Gaule et va évangéliser les garnisons romaines du Cotentin. A de nombreuses reprises, il prend la défense des humbles contre le pouvoir local.
Se sentant près de sa fin, il rentre en Grande Bretagne où il oeuvrera à faire construire des nombreuses églises.
A la toute fin de sa vie, il retourne en Gaule.
Son tombeau se trouve à St Germain sur Bresle et sera l’objet de nombreux pèlerinages.