Oïkos Kaï Bios 
Patrimoine Nature et Vie 

Oïkos en balade

Visite guidée de la chaufferie biomasse

Rue de la Fraternité, la future chaufferie biomasse est en fin de construction. Elle chauffera bientôt plus de 45 bâtiments du futur écoquartier ZAC Étoile et peut être davantage. Tout un réseau a été construit à cet effet. Il transportera l’eau chaude pour alimenter chaque appartement en chaleur. L’eau est mise une fois pour toutes et retourne à la chaufferie pour être à nouveau chauffée.

Le bois utilisé est fait pour partie de plaquettes de bois forestières, (à partir de bois non valorisable) et de déchets de bois non traités, comme  des palettes usagées. Le bois arrive par camion, il est ensuite stocké dans des silos puis amené vers les deux chaudières La combustion est continue avec des températures qui varient entre l’hiver et l’été. Les cendres sont soit compostées soit enterrées selon leur degré de pollution. Les fumées sont traitées pour en extraire les particules fines. 9200 tonnes de CO2 en moins, chaque année, si l’on compare à un système au fioul. Bientôt, la chaufferie produira 10 000 mégawattheures par an. Les bois proviennent de La Roche sur Foron et environs,( entre 30 et 80 KM de distance). Par ailleurs, une grande réserve d’eau chaude ainsi qu’une chaudière au gaz viendront en renfort en cas de panne de la chaufferie biomasse. Le projet coutera au final 8 millions d’Euros. La Livraison est prévue en juillet 2022.

Patricia Faure

 

Mise en place d’un crapauduc à Cranves-Sales

La commune de Cranves-Sales a eu une excellente initiative du point de vue de la protection animale. En effet chaque année dès la fin de l’hiver jusqu’au début du printemps, au niveau de la route des Marais, une belle migration se met en marche. De deux à 3000 avec une pointe à 5000 des batraciens rejoignent la tourbière de Lossy pour se reproduire. Hélas, Beaucoup d’entre eux se faisaient écraser. Avant ce projet des bénévoles tendaient des filets sur leur point de passage pour aller les récupérer le matin et les amener de l’autre côté de la route. Une solution qui ne pouvait être que provisoire. Désormais après ces travaux, ces petits animaux qui emplissent les nuits d’été de leur croassement, pourront traverser sous la chaussée sans risque et ainsi poursuivre leur vie sans perturbations automobiles.

Rappelons que ces aménagements sont vitaux pour enrayer le déclin ces populations. Il sont aussi coùteux , il est donc important de remercier les communes qui les mettent en place. Merci donc à Cranves-Sales.    

Patricia Faure

Le 22 octobre 2021

Du LARZAC à FLORAC, de Causse en causes

Le confinement a permis aux filières locales de se développer, pour une autonomie alimentaire que des pays comme la Suisse ont su et savent encore  préserver (cf enquête publique Ecoparc St Julien).
L'été 2020, un déplacement associatif dans le Sud nous a permis de découvrir de belles farines bio, et, à Florac, la preuve d’un dynamisme encore bien présent.

Années 70 : des militants investissent le plateau du Larzac, mobilisés contre l’extension du camp militaire. Quelques paysans avaient vendu ces terres arides, les opposants décident de les mettre en valeur.
De même qu’au Larzac, des gens se mobilisent pour valoriser leur patrimoine et leurs terres, aujourd’hui, le moulin de la Borie utilise le vent pour moudre le blé, l’épeautre (petit et grand) le seigle et le sarrasin produits sur le Causse Méjean. 

Ce moulin à vent existait en 1685, il a été détruit en 1860 et reconstruit en 2014 (  moulin de la Borrie)
C’est un bel exemple de développement d’une économie locale : autour de Mende, une quinzaine de boulangeries utilisent les farines du Causse Méjean moulues au moulin de la Borie

https://moulindelaborie.com/la-filiere-farines-du-mejean/les-boulangers/ .

Des restaurateurs, des crêperies font de même, et les magasins offrent

aux habitants et aux touristes les farines du moulin. 

Pour rappel,

Ojectif ZéroPhyto à  Vétraz-Monthoux

Fin novembre 2019, nous avons appris que la commune avait signé une charte ZeroPhyto avec France Nature Environnement.

 

Lors de notre campagne ZeroPhyto100%Bio, nous avions,  en mai 2014, sollicité le Maire de la commune, comme ceux des communes d'Annemasse agglo et bien au-delà, dans cet objectif (PDF ci-dessous). Nous nous réjouissons de cette décision.

 


160 ko
mairie_VETRAZ_sollicitation_ZerophytoBIO_2014.pdf

                                                « Retour à la terre des biodéchets »

Le premier site de compostage situé au parc Montessuit connaissant un franc succès, l’association « Compost et Compagnie 74» en accord avec la mairie d’Annemasse a décidé d’en installer un second près de la MJC Centre. Le 9 avril 2019, jour de l’inauguration Michel Boucher, premier adjoint nous a informés que deux sites seraient encore à pourvoir: le parc Olympe de Gouges et le futur parc Clémenceau.

Mylène Saillet, Robert Burgniard, conseillers municipaux et Jean-Luc Soulat, maire de Lucinges étaient aussi présents à cette manifestation.

Rappelons avec François Mativet, maître composteur que beaucoup des produits que nous jetons ferait un excellent compost : épluchures, restes de cuisine…..Produit naturel, cela permet d’améliore la qualité du sol de nos jardins sans utiliser d’engrais chimiques.

« Compost et Compagnie 74 » s’occupera de la gestion du lieu, François Mativet, sera en charge des aspects techniques et la mairie a offert le terrain ; trois bacs : l’un pour le broyat (reste de coupe d’arbres qui apporte du carbone), l’autre pour les biodéchets( apport d’azote) et le troisième pour la maturation du compost.

Après inscription, chacun reçoit une clef et des explications pratiques.  Cette initiative outre qu’elle est écologique, s’avère économique. Au lieu que ces déchets partent à l’incinérateur, ils  sont recyclés localement. Un gain de 8000 Euros par an pour la ville qui aura, nous l’espérons, un impact sur la taxe d’enlèvement des déchets ménagers.

Renseignements :  François Mativet : 04 50 87 88 88, choix 2  ; infotri[at]annemasse-agglo.frremplacer [at] par @

                                                                                                                                                      Patricia Faure

PDF à télécharger,

Guide du compostage.
Brochure éditée par Annemasse-Agglo
12 Mo
GuideCompostage.pdf

                                                                        .....ils ne peuvent pas attendre 5 minutes !

 

De passage à l’hôtel d’agglomération (Annemasse-Agglo), l’un de nos membres a constaté, ce mois de février 2019,  une modification du fonctionnement de la porte d’entrée. Avant, le sas, bien étudié permettait des économies d’énergie : il fallait attendre que la 1ère porte soit fermée pour ouvrir la seconde !

 

                                          Un temps à ne rien faire,  pour réfléchir,

                                          Pour rêver...

 

                                          D’aucuns eurent à redire :

                                          Que de temps perdu, ont-ils vociféré !

                                          Et le gestionnaire de la porte a fini par céder.

                                          Ainsi, le sas utile en perdit sa fonction,

                                          Au diable les économies d’énergie, le climat, l’énergétique transition,

                                          Pour la chaudière à bois, les camions poursuivront

                                          Leurs infernales rotations !

O...Oïkos en balade......

                                                                ......en Pays d'Arve

Le Syndicat mixte d’Aménagement de l’Arve et de ses Abords (SM3A )  a souhaité nous rencontrer. Nous nous sommes donc rendus à St Pierre en Faucigny jeudi 31 janvier 2019.

Madame Cardoso, chargée de mission qui travaille depuis 3 ans dans le cadre des études locales sur le Foron, la Menoge et le Foron rochois nous a accueillis fort cordialement. Elle souhaitait connaître notre perception concernant la gestion de l’eau sur notre territoire.

Ce fut l’occasion pour nous de rappeler la réflexion entamée lors d’enquêtes publiques, notamment celles du PLU d’Annemasse en 2017 et de la renaturation du Foron en 2018.

Le gaspillage de l’eau a été au cœur de notre entretien. Nous avions établi en 2012 quelques préconisations concernant  cette ressource naturelle. Ce rendez-vous a été l’occasion d’actualiser un document qui avait jadis recueilli l’approbation de Martial Saddier, député et Président de la CLE (Commission Locale de l’Eau, au sein du SM3A), sans avoir vraiment bousculé les élus de l’agglo  (tous les maires en avaient reçu un exemplaire par courrier). Via cette rencontre, la nouvelle proposition d’un tarif progressif de l’eau* recevra peut-être un meilleur accueil, d’autant qu’Annemasse-Agglo, dans son nouveau SCoT, devrait rendre obligatoire la récupération des eaux de pluie.

Nous avons aussi évoqué l’augmentation des piscines ainsi que l’arrosage intempestif en période de sécheresse et la détérioration des bornes incendie.

En conclusion, Madame Cardoso a parlé de veille active concernant Oïkos Kaï Bios, expression que nous reprenons volontiers à notre compte.

 

*Selon les statistiques, les gens aux revenus modestes sont plus attentifs à leur consommation d’eau ; faire payer davantage les consommateurs excessifs sera un moyen de rétablir un peu plus de justice.

COMPTEURS LINKY                        OU LA BALADE DES ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES

 

Le 21 septembre 2018, après une semaine riche en réunions, (le 19, Conseil de Développement Durable de la Mairie d’Annemasse et le 20 Conseil Local de Développement à l’agglomération), Oïkos Kaï Bios était présente à la soirée d’information organisée  à la Halle en verre d’Ambilly par le Collectif Stop Linky74. Nous ne pouvions pas faire l’impasse sur un sujet si important. L’État, par la voie d’Enedis, ayant choisi de changer 35 millions de compteurs qui fonctionnent par des appareils  dits communicants, tout ceci sans demander l’avis de la population. Une bien triste coutume de nos « gouvernants ».

Le thème des compteurs Linky nous est familier (3 pages d’accueil sur notre site, plusieurs lettres-types distribuées sur nos stands....), mais une petite révision et un approfondissement ne sont jamais à négliger.

La mairie d’Ambilly apporte un soutien précieux et s’est très tôt interrogée sur les arguments avancés par les opposants. En mars 2018, elle a décidé d’une motion rappelant le gaspillage que représente le remplacement des compteurs par des appareils dont la durée de vie est au maximum d’une vingtaine d’année. Les anciens étaient prévus pour durer 60 ans !

Rappelons que la Cour des Comptes avait insisté sur cette dépense énorme et inutile dont le coût est de 6 milliards d’euros.

    Le maire, Monsieur Guillaume Mathelier, présent à cette réunion est intervenu à plusieurs reprises.

Il a dit avoir informé la police municipale de façon à ce que chaque Ambillien puisse l’appeler en cas de problème avec les poseurs de Linky.  Le maire a par ailleurs choisi de répondre à tous les courriers de ses administrés hostiles au changement de compteur, et de s’opposer au changement de compteurs dans les espaces publics. Nous saluons ces engagements.

 

  

QUOI D’AUTRE DANS CETTE REUNION ?

           

Plusieurs témoignages concernant l’attitude agressive des poseurs de Linky recrutés par Enedis. Le maire a souhaité en être informé par courrier. Quant à elle, Madame Kreutzer qui s’occupe des aspects juridiques au Collectif Stop Linky74, a proposé d’écrire à la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés qui manquerait d’exemples) concernant ce problème.

           > Nos factures d’électricité seront aussi alourdies : Denis Vuaillat, électrotechnicien du Collectif a développé plusieurs aspects. La « puissance réactive » utilisée par les appareils qui fonctionnent avec un bobinage (lampes fluocompactes, réfrigérateur...., four, plaques de cuisson, les plus énergivores...) n’était jusqu’alors pas comptabilisée sur nos factures. Avec Linky, elle le sera ; notre consommation ne sera plus exprimée en kilowatt (kw) mais en kva plus chers. En outre, le CPL (courant porteur en ligne) consomme du courant pour acheminer nos données personnelles et nos câbles électriques ne sont pas toujours adaptés, d’où des dysfonctionnements. Lorsque plusieurs appareils en marche font disjoncter l’installation, le remède proposé par Enedis est de souscrire un abonnement plus puissant, donc plus coûteux... 

             >  Un médecin et une sage-femme présents à la réunion, (Richard Faigt et Cathy Faigt, de Stop Linky74), ont rappelé que l’électrosensibilité est une maladie, pas encore reconnue par l’OMS. Aujourd’hui, la fréquence du courant est de 50 hertz ; avec Linky, la fréquence sera comprise entre 30 000 et 90 000 hertz, d’où des effets sur la santé.

« Les ondes électromagnétiques provoquent une oxydation de l’ADN, les conséquences  en sont l’autisme, la maladie de Parkinson, le cancer...On note une augmentation des tumeurs du cerveau dus à un usage excessif des téléphones portables, dont les effets sont les mêmes que ceux du compteur Linky et de la Wifi. Les enfants ont une boîte crânienne plus mince, ils sont donc plus vulnérables. Les cellules se développent aussi plus rapidement chez eux, s’il y a atteinte de l’ADN, les effets sont plus marqués. L’électro hypersensibilité se caractérise par des maux de tête, de la perte de mémoire, des acouphènes, de la chaleur dans la tête, des douleurs dentaires, de l’insomnie... » nous ont-ils précisé.

                   >   Le vote sur la loi de transition énergétique entérinait Linky en 2015 alors que le rapport

de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) sur les effets néfastes des ondes électromagnétiques date d’un an plus tard. Le principe de précaution n’a donc pas été respecté.

                       >  Quant à la vie privée, LInky c’est Big Data, comme l’a dit Philippe Monloubou,

président d’Enedis, dans une interview à cette adresse  . D’ailleurs, il ne parle plus de compteurs mais de capteurs ....

Pour en savoir plus, lire  les Nouvelles de ce mois.

  Première réunion du conseil local de développement (CLD)

Ce jeudi 17 mai 2018, notre présidente est allée à la première réunion du CLD. Oikos kai Bios est membre de ce comité. Lancé par Annemasse Agglo, il est un organe de consultation de la population, selon le principe de la démocratie participative. Ce conseil est ouvert aux membres issus de la société civile (habitants, représentants associatifs, acteurs locaux…). Ce groupe sera consulté sur les orientations majeures des politiques publiques locales. Il pourra aussi faire des propositions. Les projets à discuter porteront sur l’aménagement du territoire, l’urbanisme, la mobilité ….Les membres du conseil rencontreront alors des élus et des experts, pourront faire des visites sur le terrain, se réuniront en groupes de travail…pour au final rendre un avis. L’idée est de renforcer le débat public, de contribuer à la dynamique du territoire dans un souci de cohérence et de cohésion sociale,  Cette première session fut l’occasion de faire connaissance entre participants. Un exposé de son fonctionnement a été présenté par Jean-Marc Borredon, directeur du service « Communication ». Les membres présents ont insisté sur le fait que ces réunions doivent être efficaces de façon à ce que les propositions faites soient réellement prises en compte. Trois co-présidents qui représentent le conseil de développement seront élus par les membres du conseil le 13 juin. Un groupe est déjà en place, 6 volontaires vont plancher sur le Règlement Intérieur du conseil.

 

Les maires présents, Monsieur Christian Dupessey (maire d’Annemasse et Président d’Annemasse-Agglo), Monsieur   Guillaume Mathelier (maire d’Ambilly), Monsieur Gabriel Doublet (maire de Saint-Cergues), Monsieur Denis Maire (maire de Juvigny) et Monsieur Jacques Bouvard (maire de Machilly) se sont félicités de cette initiative.

                                                                                                                   Patricia Faure

                               Jardiner en ville et ensemble

Ce vendredi 18 mai, en fin d’après-midi, Oikos en délégation est allé au Perrier, devant la Maison Nelson Mandela, à une réunion publique sur le jardinage en ville. Transformez la ville en jardin potager : une idée à la fois poétique et écologique car le bio est de rigueur. Pas d’engrais, récupération de l’eau de pluie, utilisation de matériaux recyclable. Après autorisation, l’on peut faire pousser sur un petit espace ( le pied d’un arbre, une bordure d’immeuble, une jardinière…) quelques légumes, des fruits, des fleurs, des aromates…..Des micro-jardins pour se rencontrer, échanger avec l’aide de jardiniers-conseils venant de divers associations. Le permis vous sera délivré pour un an renouvelable.

Renseignements : Service jeunesse et politique de la ville.  04 50 95 57 75   Politique.ville[at]annemasse.fr  (remplacer [at] par @ )                Patricia Faure

                                                             LE TRAM 17 

Si nous affectionnons les sorties qui nous mènent parfois en Chablais (Cervens, voir ci-dessous) ou de l’autre côté de la frontière pour défendre la cause animale, nos pérégrinations sont parfois plus prosaïques.

Ce 6 mars 2018, nous étions à Ambilly où élus et responsables du chantier faisaient le point sur les travaux du tram.

 

Le découpage en tranches pour laisser un peu de respiration, les ronds-points gérés par des feux tricolores, déjà en place à l’entrée de la rue du Parc ainsi que les travaux de voirie à venir : les différentes couches de granulats, d’enrobés ont été dévoilées.

                                                                             

L’article du Dauphiné libéré du 3 mars «Une organisation pour décrocher les fonds bernois » gâchait un peu le tableau idyllique, Monsieur Boucher n’a pu faire l’économie d’évoquer les mauvaises nouvelles venues de Berne. Le financement de la 2ème tranche est compromis (rue du Parc – lycée des Glières). C’est une question de cotation. Néanmoins, a-t-il conclu, « si la situation n’est pas confortable, elle est loin d’être désespérée ».

Pour information, il manque 9 millions d’euros, sur un coût total de 85 millions d’euros.

C’est un coût pour la collectivité, reconnaît Monsieur Mathelier. Lors du dernier Conseil Communautaire, il n’a d’ailleurs pas molli quand il était question d’augmenter les impôts : « Le niveau de vie sur notre agglo est assez élevé pour que certains paient plus d’impôt, il ne faut pas hésiter à faire peser une partie de nos investissements sur les classes plutôt favorisées ...» (Le Dauphiné Libéré du 2 mars 2018). Tout un chacun qui se lève dès potron-minet pour 40 heures et plus appréciera !

Tout comme le porte-monnaie des contribuables, celui des commerçants de la rue de Genève souffre, ils affichent une baisse de 30 à 50 % du chiffre d’affaires.

 

Nous n’oublions pas la nature. Lors de notre contribution à l’enquête publique en septembre 2013 *, nous notions  « 195 arbres seront supprimés, 25 conservés, 234 seront plantés ».

 

Le public a soulevé le problème du détournement du Foron.

En fait, il a été dévié pour le passage du Ceva, ce que nous avions déploré lors de l’enquête publique * en 2012. Outre les grands arbres sacrifiés, le lit des rivières a toujours intérêt à être préservé car le Foron est connu pour ses colères et ses débordements.

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, les anciens bus serviront encore ; d’autres zones non desservies auront peut-être leur ligne, il y a aussi un projet de création d’une ligne BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) vers Bonne, voire jusqu’au CHAL(Centre Hospitalier) de Findrol.

 

* les PDF sont disponibles en page "nos actions, leurs bilans"

Pour en savoir plus sur le tram  http://www.tram-annemasse-geneve.fr/

 

Rénovation de l’église Saints Pierre et Paul de Vétraz-Monthoux

 

Ce vendredi 17 novembre 2017 nous étions conviés à une visite du chantier de l’église Saints Pierre et Paul  à Vétraz-Monthoux. Il faisait froid mais un bon café nous attendait. Cet édifice souffrait d’un problème de structure, occasionné par le tassement d’une partie du terrain. Les élus et acteurs de cette rénovation, ont beaucoup insisté sur la nécessité de conserver ce patrimoine religieux en contrepoint des nombreuses déprédations commises sur les églises de France. « Une église est le fanal d’une commune » comme le dira l’un des participants. De nombreux artisans participent à ces travaux : maçons, charpentiers, maîtres verriers……..La fin est prévue pour le mois de mai 2018.

Jean Claude Carle, sénateur de Haute Savoie, Madame Duby-Muller, députée et Jean Paul Bosland maire de Gaillard et conseiller régional entouraient Michelle Amoudruz, maire de Vétraz-Monthoux.

 

Rappelons que cet édifice est totalement reconstruit en 1801 sur les bases de l’ancienne église datant du Moyen-âge. Une église particulièrement fréquentée et à laquelle les riverains sont très attachés. Restaurée, elle fera partie du circuit du patrimoine religieux sarde.

 

La souscription était à cette adresse  

                              Patricia Faure

 

 

En Irlande, l’on boit de la Guiness
et l’on aime les animaux

A partir du premier janvier 2018, L’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques sera interdite en Irlande. Cette décision vient renforcer la législation sur la santé et le bien-être animal de 2013. Cette loi instaurait qu’aucune bête ne devait subir ni blessure, ni maladie et n’être soumise ni au stress ni à la peur.

Tout contrevenant à cette nouvelle disposition est susceptible d’encourir une peine allant jusqu’à 250.000 euros d'amende et 5 ans d'emprisonnement.

Cette décision a été motivée par le nombre croissant de communes refusant des cirques avec animaux. L'Irlande rejoint ainsi les 41 pays qui ont déjà banni l'usage d'animaux sauvages dans les cirques, dont 19 en Europe, comme l'Autriche, les Pays-Bas et la Belgique. Pour quand une telle décision en France ?

                                                                              Patricia Faure

La propreté en ville,
un devoir civique et écologique

Marie et moi, nous nous sommes rendues au forum sur la propreté à MLK, mardi 26 septembre 2017. Dire que le problème de la propreté en ville n’est pas simple est un euphémisme. Chacun doit y mettre du sien. Moins de déchets sur les trottoirs et plus de papiers mis dans les corbeilles (elles sont au nombre de 500 à Annemasse), un peu plus de bienveillance les uns pour les autres et ce sont moins de machines gourmandes en carburants ou en électricité qui seront utilisées. Nous y avons appris qu’en 2018, la ville va mettre en place une brigade propreté qui aura le rôle de sensibiliser et de verbaliser. Une autre bonne nouvelle écologico-poétique : le semis de graines de fleurs dans de petits endroits comme les pieds des arbres, les bordures de muret …….La population est invitée à ce tendre jardinage. A voir, nous l’espérons,  au printemps prochain.

                                           

                                                                Patricia Faure

Photo © Patricia Faure

Et si nous vivions nos dernières décennies ?

Oïkos Kaï Bios est allé assister le mercredi 19 juillet, au parc Montessuit à la séance de cinéma en plein air. « Demain », un film de Cyril Dion et Mélanie Laurent y était projeté. Le thème : dans la suite d’une étude faite par des scientifiques, l’humanité pourrait disparaître dans les décennies qui viennent, à cause de l’effondrement des écosystèmes. Six compagnons partent autour du monde pour voir et filmer les solutions trouvées à cette catastrophe prévisible depuis de nombreuses années. Partout des hommes et des femmes de bonne volonté, individuellement, avec leur entourage, leurs amis, inventent des solutions face à un système politico-économique uniquement occupé de la recherche du profit. Pierre Rabhi répètera une fois de plus dans ce reportage, que la croissance que l’on nous prône comme une solution est en fait le problème. Le film démontrent sans difficulté combien l’agriculture industrielle, détruit l’environnement et nous empoisonne mais aussi qu’il est possible de cultiver sans nuire et avec un bien meilleur rendement. Tous les autres secteurs sont passés en revue : l’habitat, les énergies renouvelables, l’éducation, le recyclage…..  avec la mise en place de solutions humaines et préservatrices de la planète. Les démarches proposées sont connues mais encore trop peu mise en œuvres pour contrebalancer les effets de la pollution : développer les énergies renouvelables, pratiquer la culture bio et consommer peu ou pas de viande, s’approvisionner le plus possible localement et dans les commerces indépendants, avoir recours aux banques solidaires, devenir des pros de la récupération, faire la transition de l’économie à l’écolonomie.

Pour plus d’informations sur les actions à entreprendre et pour trouver le film: https://www.demain-lefilm.com/apres-demain

Pierre Rabhi «  Vers la sobriété heureuse » et bien d’autres.

                                                                                                                     Patricia Faure

Maltraitance à l’encontre d’un troupeau de vaches
 chez un éleveur de la région

Oïkos kaï bios s’est rendu Samedi 29 avril 2017 à Cervens pour participer à une manifestation dont elle a appris l’existence, hélas, tout à fait par hasard. Une trentaine de personnes s’était déplacée pour protester contre ces actes qui perdurent depuis de nombreuses années. Malgré les diverses interventions d’Animaux Secours, rien ne change. Cette manifestation à l’initiative de  Maxime Gaconnet, administrateur d’Animaux Secours, a conduit le groupe vers la ferme incriminée. Les bêtes sont abandonnées sans soins lorsqu’elles sont blessées, elles sont maltraitées aux dires de nombreux témoins. Certaines ont été retrouvées mortes dans le bois du coin. Les accouchements des veaux sont pratiqués de manière barbare : le veau est tiré hors de la mère à l’aide d’un tracteur. D’autres actes cruels nous ont été rapportés. Un éleveur semble- t-il intouchable qui n’aurait pas l’argent nécessaire pour s’occuper comme il se doit de son troupeau et qui néanmoins renouvèle son cheptel. Les manifestants demandent aux services de l’état de mettre à l’abri ces animaux, victimes de malveillance. 

Il appartient à chacun d’entre nous d’être vigilants pour les maltraitances à l’égard des animaux, quel qu’ils soient, d’en informer les services compétents et de signer les pétitions qui demandent le changement des lois dans le but d’adoucir leur sort.

 

                                                                                        Patricia Faure

photo © Patricia Faure

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